vendredi 30 juillet 2010

Blessure

Ça fait un bout que je n'ai pas fait de mise à jour de mon blogue. Je mets toutes mes énergies à la guérison de mes blessures en ce moment. Une blessure qui s'explique mal, on ne peut qu'essayer de deviner ce qui s'est réellement passé.

En gros, bassin côté droit complètement bloqué et le semi membraneux en compote. Je me suis probablement fait ça en faisant mes intervalles de la semaine dernière. Croyant que ce n'était que musculaire, j'ai continué la course. C'est dimanche dernier au matin, lorsque je suis sortie promener mon chien que j'ai réalisé que quelque chose n'allait pas. La douleur s'intensifiait et de plus, j'avait mal même en marchant. J'ai donc envoyé des courriels à tous ceux qui pouvaient répondre à mes questions, dont mon coach, évidemment! Sa réponse, claire et directe : Arrêt immédiat de la course jusqu'à 0 douleur en marchant. OUCH!

Alors depuis 6 jours, je ne cours plus et j'accumule les rendez-vous chez le physio. En fait, j'ai recommencé à courir un peu hier soir, chez mon physio sur le tapis roulant (OUACH!). 8' en tout, méthode 1:1 (1' de marche - 1' de course). Je devais faire 10' en tout, mais j'ai commencé à sentir une douleur au genou droit, j'ai donc tout arrêté. Ce programme de "retour" à la course pour les estropiés est bâti sur 3 semaines, les temps augmentant au fil des jours.
En revenant à la maison, j'ai envoyé un courriel à mon coach pour le mettre au courant. Il m'a fortement conseillé de ne pas recommencer à courir tant et aussi longtemps qu'il y a une douleur lorsque je marche. Je suis donc en arrêt de nouveau.

J'ai réalisé également que le petit twist que je fais avec mon pied droit à la toute fin de la foulée n'aide en rien. Et plus j'y pense, plus je me dis que c'est peut-être la cause de ma blessure. En courant plus vite, la foulée est plus longue donc, je dois automatiquement faire mon twist plus rapidement pour être en mesure de faire ma foulée. Ce qui m'aurait poussé à faire un faux mouvement et ainsi bloquer mon bassin. J'ai essayé de corriger ce mouvement hier chez mon physio, mais lorsque je le corrige, mon genou se dirige vers l'intérieur... ce qui n'est vraiment pas mieux. Je fais donc mes exercices en espérant que ce petit défaut réussira à se corriger au fil du temps. D'ici là, je devrai faire attention lorsque je fais des entraînements spécifiques et continuer la glace et le massage sur mon genou droit.

C'est long sans la course. J'ai des fourmis dans les jambes! Si vous allez courir, faites quelques foulées à ma santé!

RG

mercredi 21 juillet 2010

Be patient

Don't expect immediate results. Successful running takes time, but you'll love the benefits of looking and feeling great when they arrive. The more you do the easier it gets.

I have to remember that!

RG

mardi 20 juillet 2010

Déception

Grosse déception aujourd’hui. J’ai demandé à mon coach quel serait mon plan de course afin d’atteindre l’objectif que je me suis fixé pour le marathon. Est-ce que je commence doucement pour accélérer régulièrement jusqu'à la fin? Est-ce que je prends ma vitesse de croisière en partant et la maintiens jusqu'à la ligne d'arrivée? Ou bien est-ce que je commence entre les deux et je sprinte à la fin?

Sa réponse : Right now what you are doing is geared towards running (temps espéré), but lets decide closer to the race a realistic time goal. At the moment you are running slower mainly due to the hot weather; we'll decide after the half marathon next month.

Avant l'arrivée des grosses chaleurs des dernières semaines, je lui avais demandé s'il croyait que je réussirais le temps que je m’étais fixé. Il m’avait répondu qu’il n’avait aucun doute grâce aux énormes progrès que je faisais. Est-ce que la chaleur de l’été nuira à la réalisation de mes rêves, de l'objectif que je m’étais fixé? Cette chaleur que j’aime tant, moi si frileuse? C’est très probable.

Bon, d’accord. J’accepte et même si tout au fond de moi, j'espère encore réaliser mon premier objectif, je me donne une marge de manœuvre. Et puis si ce n’est pas cette année, ce sera l’an prochain. On n’espère quand même pas qu’il fera plus froid l’été prochain, mais presque! Et puis, tout n’est pas encore perdu. Jacqueline elle-même m’a dit qu’elle était certaine que j’irais de plus en plus vite!

Ce soir, gros intervalles… que je réussirai haut la main!

RG

lundi 19 juillet 2010

Retour à la réalité

Est-ce que j’étais contente d’être en vacances pendant ce temps de canicule? OH que oui! J'ai pu aller courir le matin lorsque l'humidité était à son périgée. Malgré cela, les entraînements ont été difficiles. Je dois par contre admettre que la fierté ressentie après un entraînement spécialement coriace est difficile à battre.

Les entraînements de canicross ont été annulés tout le mois de juillet en raison de cette canicule. Grosse déception, car pour une fois, je pouvais aller les retrouver durant la semaine, chose que je ne peux pas faire habituellement, en raison des gros entraînements en vue du marathon les mêmes soirs que le canicross. J’avais prévu faire cet entraînement le matin et aller les rejoindre le soir. Bon, pas grave. Le marathon est dans moins de deux mois (QUOI?!). J'aurai amplement le temps d'aller courir avec eux cet automne.

Les entraînements en vue du marathon, c’est une autre histoire. Disons qu’avec les grosses chaleurs, ce n’était pas du tout simple. Surtout les intervalles et les longues sorties. Mon coach m'avait dit, en m'envoyant mon programme d’entraînement de juillet, d'ajuster les vitesses en fonction de la chaleur qu'il y aura. Comme s'il avait su quelque chose que nous ne savions pas. Je le soupçonne d'être de mèche avec celui qui décide de la météo! Et pour ajuster, j'ai ajusté. Impossible de courir aux vitesses qu’il m’avait données au départ. Sur le coup, j’ai pris ça un peu comme un échec… comme quelque chose d’inachevé. Le premier entraînement en canicule, j’ai même coupé 15 minutes de ma course. Mon corps me suppliait d’arrêter. Il s'est finalement habitué à ces chaleur et humidité intenses, car les entraînements subséquents ont été plus faciles, si on compare à ce premier entraînement en pleine canicule, donc on voit que le corps cherche à s’habituer – et y arrive , malgré tout.

Hier j’ai couru 29 Km. Ma plus longue distance à vie. Comme le temps s’était rafraîchi avec la pluie tombée la veille et durant la nuit, ça été plus facile que les 25 Km de la semaine dernière. J’étais vraiment contente et ça m'a motivée de nouveau pour la suite. J'ai aussi découvert que les gels avec caféine ne me conviennent pas. Une douleur à la poitrine vers la fin m'a empêchée de garder le rythme voulu.

Pendant mes vacances, j’ai aussi découvert un autre trajet pour mes longues sorties. La course permet plein de choses, même de découvrir notre voisinage, près et loin. Durant cette course, j’ai croisé six chevreuils, dont deux bébés qui suivaient leur maman. Je vais peut-être passer pour une émotive, mais j'en ai eu les larmes aux yeux tellement c'était beau, tellement la vie en soi est belle. Courir, c'est avoir l'impression que plus rien n’existe. Parce que pour courir, on doit assurément pouvoir aller au plus loin en soi, se retirer dans sa bulle. Courir toujours la même distance chaque jour devient routinier. Vouloir pousser et se perfectionner, c’est autre chose. Le mental, durant une course ou un entraînement qui demande un peu plus, est aussi important que l’aspect physique… sinon plus. Alors, être sorti de sa « bulle de course » par une famille de chevreuils, c'est comme si la vie elle même se tenait devant nous. C'est grand, immense, majestueux et quand on réalise qu'on fait partie de cette immensité, on ne peut faire autrement que d’être envoûtée à ce moment précis.

Depuis ce matin, c’est le dur retour à la réalité. Retour au bureau et éventuellement, retour à la course en fin de journée, donc, demain, entraînement en intervalles en fin de journée. Je dois me trouver un endroit, asphalté, droit et long parce que ce sont de longs intervalles. J'ai déjà hâte de voir ce que ça va donner, en espérant qu'il ne fasse pas trop chaud afin que je puisse constater mes progrès. Après avoir couru sous cette chaleur, n’importe qui constatera une amélioration dans sa course... le temps, la vitesse, l'allure et l'endurance.

Et je me cherche ardemment une massothérapeute. Depuis que je me suis fait masser par Jacqueline, je ne sens plus ma cheville gauche qui me causait déjà des problèmes. Qui l'aurait cru?! Alors, si vous avez des références pour un ou une massothérapeute, je suis tout ouïe.

RG

mercredi 14 juillet 2010

Truc de course

Je viens de découvrir un nouveau truc. En fait, un vieux truc, mais que je n'avais pas encore essayé. Les bains d'eau froide. Habituellement, quand je fais mes longues sorties le dimanche, j'ai mal aux jambes pour le restant de la journée.

Dimanche passé, j'ai profité de la chaleur pour m'étendre dans une piscine pour enfants. Conclusion : mal de jambes pour environ 2-3 heures. Après, c'était comme si je n'avais pas couru le matin!

RG

dimanche 11 juillet 2010

Clinique de course – Jacqueline Gareau


Ce fut plus fort que moi. Dès la minute où Jacqueline Gareau m’a dit qu’elle donnait des cliniques de course, j’étais emballée. Lorsqu’elle a ajouté que nous irions courir ensemble, elle et moi, seules, il me FALLAIT revenir dans le nord. Et j’avoue bien franchement et ouvertement que je suis en amour avec cette femme!

Lorsque nous sommes arrivées, F et moi, à sa maison, elle était absente. Comme elle devait aller faire imprimer des copies de pages de son livre de course afin de pouvoir me les donner lors de la clinique, elle en a profité pour aller nager un peu avant que j’arrive. Son fils nous a ouvert. Elle est arrivée quelques minutes après… juste pour dire, finalement, que nous avons attendu un peu. Elle était, comme la première fois où je l’ai rencontrée, aussi énergique et accueillante.

Pour amorcer la clinique, nous nous sommes installées à l’arrière de la maison, sur la galerie. C’était un des premiers jours de la canicule, il faisait donc très chaud. Mais qu’à cela ne tienne, je n’aurais jamais manqué ce rendez-vous! Elle m’a expliqué la meilleure façon de courir, soit de façon économique. De la tête aux pieds. Parce que oui, tous les membres du corps ont une place bien à eux en course à pied, jusqu’aux pouces! J’étais déjà au courant de certains points, évidemment, puisque je lis tous les magazines et visite tous les sites Web portant sur la course à pied. On finit par avoir beaucoup de renseignements, mais elle m’a tout de même fait part de notions que je n’avais pas comme de notions que j’avais déjà, mais dont ma perception était erronée. J’avoue que j’ai été un peu surprise sur le coup, mais comme, depuis ma rencontre avec Jacqueline, je ne jure plus que par elle, alors je changerai ma façon de courir.

Une fois le tour de toutes les notions relatives à la course terminé, le moment tant attendu était arrivé. Nous étions prêtes à aller courir. Nous sommes descendues dans la rue, celle perpendiculaire à sa résidence. Elle a commencé par me montrer des exercices, genre pliométriques, que je pouvais faire afin d’améliorer la force et la résistance des parties les plus importantes et les plus sollicitées en course à pied, et nous les avons mis en pratique un peu avant de commencer à courir. Après les exercices, elle m’a montré comment prendre une bonne posture, position de la tête, des pieds, du corps avant de courir, et nous sommes parties. Inutile de dire que j’étais au paradis de la course. Nous ne sommes pas allées bien loin. Elle a surtout regardé ma façon de courir et elle me suivait en me disant quoi changer et comment le faire. Apparemment, je cours beaucoup trop du mollet, chose que je dois changer. À un moment, elle a voulu me montrer la cadence idéale. Je savais que j’avais quand même une bonne cadence alors je n’étais pas très inquiète à ce sujet. Mais j’en parle parce que c’est ce moment que j’ai préféré de toute la clinique. Elle m’a suggéré de la suivre et d’essayer d’avoir la même cadence qu’elle. WOW… j’ai suivi Jacqueline Gareau au pas de course. Je me retenais pour ne pas me pincer tout en courant parce que je voulais vraiment bien courir et réussir à la suivre. Nous avons continué à courir un peu par la suite. Elle m’a demandé de compter mes foulées pendant une minute, puis, nous sommes revenues chez elle. Nous avons couru probablement pendant 30 minutes en tout. Et pendant tout ce temps, elle m’a bombardé de conseils, tous meilleurs les uns que les autres.

Une fois de retour à la maison, elle m’a montré plusieurs étirements et aussi quelques exercices de musculation afin de renforcer les parties du corps les plus sollicitées en course à pied. C’est fou à quel point cette dame peut afficher une forme physique incroyable!

Et, oui, j’ai poussé l’effronterie jusqu’à lui demander de prendre une photo avec elle. Elle n’a pas hésité une seconde. F a donc pris deux photos de nous sur les escaliers en face de chez elle. C’est un des souvenirs les plus chers que je possède.

Depuis la clinique, j’ai changé ma façon de courir. C’est sûr que ce n’est pas encore parfait, mais ça s’en vient. Je réalise de plus en plus que ça m’aide à gagner un peu de vitesse. Toutes les fois que je cours, je pense à Jacqueline et à tout ce qu’elle m’a dit. Je fais aussi beaucoup de visualisation et, aussi surprenant que ça puisse paraître, ça fonctionne! Je continue donc dans cette direction.

Et d’après Jacqueline, j’ai un corps de championne!

Merci Jacqueline pour ce beau souvenir. Je le redis, vous êtes une personne qu’on gagne à connaître, qu’on soit coureur ou pas!

RG