La deuxième semaine est terminée et elle s’est relativement bien passée. Il y a eu des petits moments de faiblesses, mais rien de trop grave, car F a su trouver la force, mentale et physique, pour continuer ET pousser.
F m’a confirmé qu’elle voulait faire le demi-marathon, que dans sa tête, elle le faisait. Ça m’a rassuré dans le sens où maintenant, je sais où on s’en va. Je m’étais même préparé un « pep talk » mardi lors de notre petite sortie et je n’ai eu qu’à sortir la première phrase seulement. Elle m’a même surprise en poussant jeudi dernier pour faire une sortie tempo, à la grosse chaleur et humidité. Je lui avais pourtant dit que juste aller courir en cette journée chaude était suffisant. Et bien, nous avons couru 3 km en tempo, et tempo rapide! Pour la longue sortie de dimanche, ça été très difficile pour la première moitié, F ayant passé toute la fin de semaine à l'écurie d'une amie, elle a donc monté toute la fin de semaine. Elle était fatiguée et avait mal aux jambes. Je crois même qu'elle a essayé de se dédire de cette sortie, mais c'est sans connaître sa mère/entraîneure! Finalement, elle a trouvé la motivation de terminer en force... toujours en sprintant à la fin de la course, comme à son habitude!
La troisième semaine est entamée. Première sortie ce soir et elle termine l’école aujourd’hui, ce qui devrait lui donner un peu de motivation pour aller courir.
À suivre…
RG
mardi 21 juin 2011
lundi 13 juin 2011
Première semaine entraînement demi-marathon
La première semaine d’entraînement est terminée. Ça n’a pas été facile. Premièrement, il y a une sortie que nous avons manquée, nous avons donc couru que 2 fois en cette première semaine. Ce n'est pas l'idéal et comme je suis celle qui mène et qui a l'expérience, je ne suis pas très fière de moi!
Bon, ok, ce n’est pas mon genre de rester accrochée au passé et encore moins d’avoir des regrets donc, on oublie les erreurs de cette première semaine et on regarde en avant. Nous avons 3 sorties cette semaine, 1 easy, 1 tempo et enfin, 1 longue.
Il faut aussi que je travaille sur la motivation de F. Je dois continuellement la pousser pour qu'elle finisse les sorties et ça commence à devenir drainant pour moi. Elle devra trouver où puiser dans son mental afin de pouvoir oublier sa fatigue et les douleurs physiques qu'elle ressent. Et je crois que pour ce faire, elle devra s'engager, ou se désengager. Elle le fait, ou elle ne le fait pas. De toute façon, à la vitesse où les places s'envolent pour le demi-marathon, il faudrait commencer sérieusement à penser à s’inscrire. C'est à suivre...
Deuxième semaine commencée, brin git on!
RG
Bon, ok, ce n’est pas mon genre de rester accrochée au passé et encore moins d’avoir des regrets donc, on oublie les erreurs de cette première semaine et on regarde en avant. Nous avons 3 sorties cette semaine, 1 easy, 1 tempo et enfin, 1 longue.
Il faut aussi que je travaille sur la motivation de F. Je dois continuellement la pousser pour qu'elle finisse les sorties et ça commence à devenir drainant pour moi. Elle devra trouver où puiser dans son mental afin de pouvoir oublier sa fatigue et les douleurs physiques qu'elle ressent. Et je crois que pour ce faire, elle devra s'engager, ou se désengager. Elle le fait, ou elle ne le fait pas. De toute façon, à la vitesse où les places s'envolent pour le demi-marathon, il faudrait commencer sérieusement à penser à s’inscrire. C'est à suivre...
Deuxième semaine commencée, brin git on!
RG
jeudi 9 juin 2011
Apocalypse now
Aucun rapport avec la course, mais hier soir, nous avons vécu toute une expérience et j’ai pensé écrire un petit mot à ce sujet. Une espèce de tempête que je ne saurais qualifier.
Nous étions à l’écurie, pour le cours d’équitation hebdomadaire du mercredi de F et qui a lieu de 18 h à 19 h. Le temps était mi-ensoleillé, mi-nuageux, et la chaleur ainsi que l’humidité des derniers jours étaient toujours au rendez-vous. Il y avait beaucoup de vent et même si le soleil n’était pas particulièrement éblouissant, je me suis félicitée d'avoir eu en ma possession mes lunettes soleil, qui ont fait une barrière entre mes yeux et la poussière et le sable virevoltant dans les airs, avec l’aide des foulées des chevaux. Au début du cours, je m’étais assise juste sur le côté du manège où F montait, mais j’ai bien vite compris que je serais enterrée de poussière très rapidement si je ne bougeais pas de là. Je suis donc allée rejoindre une maman qui avait eu la brillante idée de se placer un peu à l’écart.
Nous avons parlé tout en regardant nos filles faire leurs pirouettes. Vers la fin du cours, peut-être une quinzaine de minutes avant la fin, de gros nuages noirs sont apparus dans le ciel. Le genre de nuage qui surgit et qui annonce un orage imminent. J'adore ce temps. Je pourrais passer des heures et des heures à regarder, juste regarder, ces ciels par la fenêtre. Si je me réveille durant la nuit, parce que ce genre d’orage surgit souvent durant la nuit, et qu'il y en a un, je me lèverai et irai à la fenêtre afin de contempler le ciel. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me calme, alors que d'autres deviennent angoissés, voire effrayés.
À la fin du cours, l’entraîneure a pris la décision de faire rentrer les chevaux, et leur cavalier respectif toujours sur leur selle, par le grand manège au lieu de les faire rentrer par la petite porte qui ouvre sur un corridor étroit. Les chevaux commençaient déjà à être très agités, surtout Jazz, très angoissée de nature. Et je crois que cette décision s’est avérée être la bonne, car trois des chevaux ont commencé à s'affoler pour rentrer, dont celui de F et de la fille de mon interlocutrice. Cette dernière nous a avoué par la suite que malgré un air détendu, la tourmente était bel et bien là, dans son cœur maternel. C'est là qu'on a vu que sa fille était une bonne cavalière, malgré son jeune âge et son peu d’expérience, elle a tenu le coup sur son cheval paniqué.
J'ai profité de ce moment pour aller fermer les vitres de mon auto. Le temps était encore au beau fixe, malgré les nuages qui se pointaient, de plus en plus menaçants. Le temps que je me rende à l'auto, peut-être à 200 mètres tout au plus du manège, que je monte les vitres et que je réponde à un texto, la pluie s'est mise à tomber, tranquillement au début, puis soudainement, de grosses gouttes se sont mises de la partie. Le sourire aux lèvres, j'admirais ce temps bien à l'abri dans mon auto.
En l’espace de quelques secondes, de petits bruits sourds ont commencé à se faire entendre, espacés au début, puis de plus en plus rapprochés jusqu’à ce qu’il n’y ait pas 1 seconde complète sans qu'aucun bruit ne se fasse entendre. La grêle s’était mise de la partie, et attention, on ne parle pas de petits grêlons, mais bien de balles de golf. Comme le vent soufflait dans ma direction, la grêle, et tout le reste qui se trouvait sur le chemin du vent, venaient se fracasser dans ma vitre. C’était quand même assez impressionnant. À partir de ce moment, j’ai commencé à filmer avec mon téléphone. J’ai commencé à avoir peur à peu près au même moment. Peur parce que je me suis dit que si la vitre venait à casser, j’étais en très mauvaise position. Je n’ai aucune idée de la solidité de ces vitres, tout ce que je savais est que ça fessait avec une force brutale.
En voulant filmer ce qui se passait à contre vent, donc de mon côté de l'auto, j'ai soudainement vu quelque chose de noir, carré et qui était définitivement plus gros qu'un des morceaux de grêle. En une fraction de seconde, cet objet, non identifié pour le moment, est venu se fracasser contre la glace arrière du côté chauffeur, me faisant évidemment, sursauter et parler comme une habitante vulgaire. À ce moment, la peur, la vraie, s'est emparée de tout mon être. Parce que ça ne semblait pas vouloir se calmer et que les objets non identifiés, se sont mis à se multiplier dans le tourbillon de vent, de pluie et de grêle. J’ai sérieusement mis en doute la robustesse des vitres d’auto. Sachant F en sécurité à l’intérieur du manège avec son entraîneure, je ne m’inquiétais pas outre mesure, mais j’avais quand même hâte de pouvoir enfin sortir et la voir.
Au bout de ce qui m’a paru une dizaine de minutes, le temps a commencé à montrer des signes de faiblesse. La grêle s’est arrêtée, l’arrivée d’objets non identifiés également. J’ai rassemblé toute la rapidité d’action dont j’étais capable afin de pouvoir aller à l’intérieur. Le trajet était d’à peine quelques pieds, mais ça n’a pas empêché la pluie de me doucher! Je suis arrivée dans la sellerie de l’écurie, comité d'accueil inclus. Ils étaient tous là à regarder à l’extérieur lorsque je suis entrée. Ils m’ont tous regardée, sourire niais dans la figure qui en disait long sur mon apparence extérieure.
J’ai appris dans les minutes qui ont suivi que 1) le cours de 19 h avait été annulé, les chevaux étant beaucoup trop agités pour faire quoi que ce soit avec eux. 2) les élèves ont dû préparer leurs chevaux dans leur stalle afin d’éviter des accidents. 3) ma fille allait bien, évidemment. 4) nous devions trouver un autre chemin pour retourner à la maison parce que certains arbres, sur le Chemin des Patriotes, n’avaient pas tenu le coup et se trouvaient maintenant en travers de la route, empêchant les automobilistes de passer, ce qui a permis aux dames sur place, d’admirer les pompiers à l'œuvre.
Le seul lien que cette aventure a avec la course a été mentionné par une des cavalières présentes (merci Steph!) qui m'a dit en me voyant arriver dans la sellerie "une chance que t'es pas en train de courir un marathon". Et je dois avouer que j'ai couru dans bien des températures, mais dans celle-là, je passerai mon tour!
RG
P. S. Les objets non identifiés étaient des morceaux de toiture. Mon auto a écopé d’une belle bosse pour prouver notre présence.
mercredi 8 juin 2011
Demi-Marathon de F - le 7 juin – Entraînement en canicule
D'après le plan, nous devions courir 6 km easy hier, première course de 3. Je m’étais dit que 3 courses easy dans la même semaine étaient peut-être trop... facile! Alors, j'avais prévu faire une sortie tempo. Mais avec la chaleur et l'humidité intenses de cette journée de juin, une sortie easy était de mise.
Nous sommes parties, F et moi, à Saint-Lambert près de l’anneau. C’est toujours plus facile de courir dans un endroit connu, donc quand la course s’annonce difficile, pour quelque raison que ce soit, je choisis toujours un endroit familier. Mais même avec cette précaution, ça ne lui tentait vraiment pas. Elle était fatiguée et juste l'idée d'aller courir dans cette chaleur, je pense que ça lui a enlevé le peu de motivation qu’elle s’était trouvé pour le faire. Or, je ne lui ai pas demandé ce qu’elle voulait et en revenant de chez le vétérinaire avec Lewis, je me suis préparée. Elle n'avait donc pas trop le choix et est allée se changer.
En arrivant là bas, je savais que ce serait difficile de la faire partir, mais en lui disant plus vite on part, plus vite c’est terminé, ça lui a donné la tape dans le dos nécessaire pour qu'elle commence. Nous sommes parties, très lentement. Je ne voulais pas trop la brusquer en début de course, donc je l'ai laissée aller un peu. Après le premier km, voyant que c'était très lent, je lui ai proposé d'augmenter un peu la vitesse. Au rythme où nous allions, nous aurions pu marcher à la même vitesse. Je ne voulais pas trop pousser en raison de la chaleur intense, mais je voulais quand même que cette sortie en vaille la peine et démontrer que nous n’étions pas sorties pour rien. Bon, c’est vrai que de le faire, à n’importe quelle vitesse, ça vaut toujours la peine, mais je voulais que ce soit un peu plus que ça. Je me dis que si un coureur se donne la peine de sortir au lieu de rester écrasé devant la télé, vaut mieux faire en sorte que le corps travaille un peu plus que de marcher. Bref, nous avons accéléré à partir de ce moment et bizarrement, c’est devenu plus facile. Le souffle était plus court évidemment, en raison de la chaleur, mais physiquement, c’était plus facile.
Nous avons couru sur une boucle de + ou - 1.7 km. En faisant 3 tours, j'ai figuré que nous avions fait à peu près 5 km. À ce moment, j'ai donné le choix à F entre soit faire un tour supplémentaire, ce qui nous ferait faire plus que ce qui était planifié, ou bien, de finir notre course sur l'anneau qui se trouve juste à côté. Nous avons décidé d'aller terminer notre course à l'anneau et de faire des drills par la suite. Nous avons donc couru 6 km et fait à peu près 500 mètres de drills (kick butt et high knees, 2 fois chacun). Et la cerise sur le sundae, une séance d’exercices abdominaux, plus un peu de stretching.
F était très contente d'elle-même et moi très fière d’elle. Elle m'a dit qu'elle trouvait ça motivant de faire tout ça à l'anneau parce qu'il y a plein de monde qui s'entraînent et qu’elle ne se sent pas ridicule (très important à 16 ans!) Message reçu, je ne suis pas sourde! Je pense qu’on va y retourner souvent :)
Entraînement demi-marathon officiellement en cours, à suivre…
RG
Nous sommes parties, F et moi, à Saint-Lambert près de l’anneau. C’est toujours plus facile de courir dans un endroit connu, donc quand la course s’annonce difficile, pour quelque raison que ce soit, je choisis toujours un endroit familier. Mais même avec cette précaution, ça ne lui tentait vraiment pas. Elle était fatiguée et juste l'idée d'aller courir dans cette chaleur, je pense que ça lui a enlevé le peu de motivation qu’elle s’était trouvé pour le faire. Or, je ne lui ai pas demandé ce qu’elle voulait et en revenant de chez le vétérinaire avec Lewis, je me suis préparée. Elle n'avait donc pas trop le choix et est allée se changer.
En arrivant là bas, je savais que ce serait difficile de la faire partir, mais en lui disant plus vite on part, plus vite c’est terminé, ça lui a donné la tape dans le dos nécessaire pour qu'elle commence. Nous sommes parties, très lentement. Je ne voulais pas trop la brusquer en début de course, donc je l'ai laissée aller un peu. Après le premier km, voyant que c'était très lent, je lui ai proposé d'augmenter un peu la vitesse. Au rythme où nous allions, nous aurions pu marcher à la même vitesse. Je ne voulais pas trop pousser en raison de la chaleur intense, mais je voulais quand même que cette sortie en vaille la peine et démontrer que nous n’étions pas sorties pour rien. Bon, c’est vrai que de le faire, à n’importe quelle vitesse, ça vaut toujours la peine, mais je voulais que ce soit un peu plus que ça. Je me dis que si un coureur se donne la peine de sortir au lieu de rester écrasé devant la télé, vaut mieux faire en sorte que le corps travaille un peu plus que de marcher. Bref, nous avons accéléré à partir de ce moment et bizarrement, c’est devenu plus facile. Le souffle était plus court évidemment, en raison de la chaleur, mais physiquement, c’était plus facile.
Nous avons couru sur une boucle de + ou - 1.7 km. En faisant 3 tours, j'ai figuré que nous avions fait à peu près 5 km. À ce moment, j'ai donné le choix à F entre soit faire un tour supplémentaire, ce qui nous ferait faire plus que ce qui était planifié, ou bien, de finir notre course sur l'anneau qui se trouve juste à côté. Nous avons décidé d'aller terminer notre course à l'anneau et de faire des drills par la suite. Nous avons donc couru 6 km et fait à peu près 500 mètres de drills (kick butt et high knees, 2 fois chacun). Et la cerise sur le sundae, une séance d’exercices abdominaux, plus un peu de stretching.
F était très contente d'elle-même et moi très fière d’elle. Elle m'a dit qu'elle trouvait ça motivant de faire tout ça à l'anneau parce qu'il y a plein de monde qui s'entraînent et qu’elle ne se sent pas ridicule (très important à 16 ans!) Message reçu, je ne suis pas sourde! Je pense qu’on va y retourner souvent :)
Entraînement demi-marathon officiellement en cours, à suivre…
RG
lundi 6 juin 2011
Nouvel objectif – long terme
Grosse décision. Je passe mon tour pour le marathon de Montréal cette année. Toutes les courses que j’avais planifiées en 2011 se sont terminées par un gros manque d'entraînement de ma part en plus du stress qu'un manque de vigueur occasionne. Par contre, j'ai un nouvel objectif, celui-ci à beaucoup plus long terme.
Je viens de terminer un livre qui explique une nouvelle façon de s’entraîner. Beaucoup de gens ont essayé cette nouvelle méthode, avec succès. J'ai envie d'essayer cet entraînement, parce que je pense que ça peut fonctionner pour moi et que ça peut me mener où j'aimerais être en tant que coureuse. Évidemment, être plus rapide, quoi que cet objectif est beaucoup moins important qu'avant. Je pense que j'ai perdu beaucoup de compétitivité depuis la dernière année, probablement parce que j’ai compris que je perds toute envie de courir quand je n’atteins pas mes objectifs de vitesse. J’ai compris aussi que j’étais une coureuse d’endurance et non de vitesse. Je vais me concentrer sur ça à l’avenir.
Pour l’instant, je me concentre sur le demi marathon de F. Je sens que ça ne sera pas facile pour elle. Hier, nous avons couru 6 km et elle avait hâte d’en avoir terminé! C’est vrai qu’après 2 party, c’est difficile de prendre le dessus quand on demande au corps de donner physiquement, et la course, ça ne se fait jamais seul! Il y a également ses examens de fin d'année qui ont commencé, ce qui lui demande beaucoup de temps. Mais, j'ai espoir qu’elle le fera. Je ne lui mets pas de pression, parce que de 1, elle est bien capable de s’en mettre elle-même et de 2, je veux que cette expérience soit positive et non quelque chose qu’elle ferait à contre courant. Nous sommes donc officiellement en entraînement pour le demi marathon de Montréal, le 25 septembre 2011.
Pour ma part, comme cette distance est maintenant pour moi quelque chose de très facile à faire, je vais en profiter pour améliorer ma posture. Il y a quelque chose que j’aimerais corriger absolument et qui je pense m’aidera beaucoup, économiquement parlant, durant une course. Je sais comment l’améliorer, en faisant des drills spécifiques. Le but est de faire ces exercices après le réchauffement, tout juste avant l’entraînement en tant que tel. Je vais donc me concentrer là-dessus jusqu’au marathon de Montréal en septembre 2012.
Je sais déjà que je n’aimerai pas voir partir le marathon sans moi cette année, mais je ne me vois pas faire autrement. Avec les changements de vie qui s'en viennent prochainement et le manque d’entraînement (maintenant flagrant) depuis le début de l’année, je pense que c’est la meilleure décision que je pouvais prendre. Revenir à la source. En plus de cette décision, je pense ne pas courir avec ma montre en entraînement, sauf pour mes longues sorties. Je suis un peu tannée qu’on me demande combien de temps j’ai couru et la distance que j’ai faite. Autant c'était quelque chose de très important pour moi avant, autant maintenant je sais que je donne tout ce que j'ai et je ne peux pas donner plus. Je sais comment je me sens en tempo, en intervalles, en race pace ou relax. Je me baserai sur ces sensations et sortirai avec ma montre que lors des longues sorties. Je connais mes chemins et je sais combien de km je ferai. C'est sûr que ce ne sera pas aussi spécifique qu’avec ma montre, mais je n’ai pas besoin de ça pour le moment.
Je veux également faire du stretching et recommencer à faire un peu de musculation, spécifique aux muscles sollicités lors de la course à pieds. Ça ne peut que faire du bien et je devrais aussi commencer à faire du bikram cet automne. Ouf! C’est beaucoup, mais ça va me permettre de revenir à la source et de recommencer à zéro.
Il est parfois profitable de bien reculer pour pouvoir avancer de nouveau et atteindre ses objectifs. C'est comme ça que je me sens et c'est ce que j'ai envie de faire pour l'instant.
RG
Je viens de terminer un livre qui explique une nouvelle façon de s’entraîner. Beaucoup de gens ont essayé cette nouvelle méthode, avec succès. J'ai envie d'essayer cet entraînement, parce que je pense que ça peut fonctionner pour moi et que ça peut me mener où j'aimerais être en tant que coureuse. Évidemment, être plus rapide, quoi que cet objectif est beaucoup moins important qu'avant. Je pense que j'ai perdu beaucoup de compétitivité depuis la dernière année, probablement parce que j’ai compris que je perds toute envie de courir quand je n’atteins pas mes objectifs de vitesse. J’ai compris aussi que j’étais une coureuse d’endurance et non de vitesse. Je vais me concentrer sur ça à l’avenir.
Pour l’instant, je me concentre sur le demi marathon de F. Je sens que ça ne sera pas facile pour elle. Hier, nous avons couru 6 km et elle avait hâte d’en avoir terminé! C’est vrai qu’après 2 party, c’est difficile de prendre le dessus quand on demande au corps de donner physiquement, et la course, ça ne se fait jamais seul! Il y a également ses examens de fin d'année qui ont commencé, ce qui lui demande beaucoup de temps. Mais, j'ai espoir qu’elle le fera. Je ne lui mets pas de pression, parce que de 1, elle est bien capable de s’en mettre elle-même et de 2, je veux que cette expérience soit positive et non quelque chose qu’elle ferait à contre courant. Nous sommes donc officiellement en entraînement pour le demi marathon de Montréal, le 25 septembre 2011.
Pour ma part, comme cette distance est maintenant pour moi quelque chose de très facile à faire, je vais en profiter pour améliorer ma posture. Il y a quelque chose que j’aimerais corriger absolument et qui je pense m’aidera beaucoup, économiquement parlant, durant une course. Je sais comment l’améliorer, en faisant des drills spécifiques. Le but est de faire ces exercices après le réchauffement, tout juste avant l’entraînement en tant que tel. Je vais donc me concentrer là-dessus jusqu’au marathon de Montréal en septembre 2012.
Je sais déjà que je n’aimerai pas voir partir le marathon sans moi cette année, mais je ne me vois pas faire autrement. Avec les changements de vie qui s'en viennent prochainement et le manque d’entraînement (maintenant flagrant) depuis le début de l’année, je pense que c’est la meilleure décision que je pouvais prendre. Revenir à la source. En plus de cette décision, je pense ne pas courir avec ma montre en entraînement, sauf pour mes longues sorties. Je suis un peu tannée qu’on me demande combien de temps j’ai couru et la distance que j’ai faite. Autant c'était quelque chose de très important pour moi avant, autant maintenant je sais que je donne tout ce que j'ai et je ne peux pas donner plus. Je sais comment je me sens en tempo, en intervalles, en race pace ou relax. Je me baserai sur ces sensations et sortirai avec ma montre que lors des longues sorties. Je connais mes chemins et je sais combien de km je ferai. C'est sûr que ce ne sera pas aussi spécifique qu’avec ma montre, mais je n’ai pas besoin de ça pour le moment.
Je veux également faire du stretching et recommencer à faire un peu de musculation, spécifique aux muscles sollicités lors de la course à pieds. Ça ne peut que faire du bien et je devrais aussi commencer à faire du bikram cet automne. Ouf! C’est beaucoup, mais ça va me permettre de revenir à la source et de recommencer à zéro.
Il est parfois profitable de bien reculer pour pouvoir avancer de nouveau et atteindre ses objectifs. C'est comme ça que je me sens et c'est ce que j'ai envie de faire pour l'instant.
RG
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