Total de 75 km pour le mois de février. Pas si pire pour quelqu’un qui revient d’une longue absence. J’en suis quand même assez fière, même si j’ai déjà fait des mois de 300 km et plus!
Une étape à la fois! On va commencer par le commencement et graduellement augmenter les distances et surtout, rester concentrer sur le travail de la posture. Je me rends compte que c’est beaucoup plus difficile maintenant que les distances augmentent, alors le travail n’est pas terminé.
Ça me fait réaliser que j’avais besoin de cet arrêt pour pouvoir me remettre dans le droit chemin de la course. Ça été long, voire pénible, mais maintenant j’y suis. Et plus j’y pense, plus je sais que cet interminable arrêt sera bénéfique sur le long terme. J’avais besoin de cet arrêt pour prendre conscience, avec l’aide de mon physio, que je n’avais pas la bonne posture ni la bonne méthode pour courir sur de longues distances. Je suis consciente que je recommence de zéro, comme si je n’avais jamais couru de marathon, ni même de demi, mais je sais aussi que le moment était parfait pour changer ma posture de course. Je suis contente parce que depuis quelques semaines, je comprends des tas de choses que je « pensais » comprendre avant. Et ça me motive énormément!
Aujourd’hui il y a tempête de neige et j’ai tellement hâte d’aller courir mon petit, mais combien utile, 5 km! J’adore courir quand il y a une tempête de neige. J’adore courir qu’importe la température, à l’exception d’un gros soleil quand il fait 30 degrés, je trouve ça pas mal moins intéressant. Ce qu’il y a de bien avec les tempête de neige est que je suis une des rares à se pointer le bout du nez dehors et comme je cours en présence de Lewis, mon boxer, c’est plus agréable quand les autres chiens ou les enfants ne sont pas dehors (je ne sais pas de qui, entre les chiens ou les enfants, Lewis est le plus attiré). C’est dur de garder un boxer social et enjoué concentré sur la course quand il y a des obstacles aussi attirants qu’un enfant!
Hier, à l’occasion du 29 février, j’ai fait mon tout premier don de sang. Je trouve important d’en glisser un mot parce que je me sentais tellement bien quand je suis sortie de là. Quand on pense qu’avec un don de sang, on peut sauver 4 vies, c’est incroyable! Ça fait du bien de penser que grâce à nous, il y a quelqu’un, à quelque part qui sera mieux, qui se sentira plus apte à faire face à ce qu’il l’attend… peut-être même carrément sauver la vie de cette personne. Je trouve que c’est un sentiment extraordinaire et c’est quelque chose à refaire, assurément! Et ça ne prend que 1 heure de notre temps. Et le summum de cette activité est lorsque l’infirmière qui, regardant mon sang couler à flot (ça n’a même pas prit 5 minutes remplir le sac), m’a dit que d’après elle, j’étais quelqu’un qui était en forme. Moi de lui répondre, très fière, que je suis une coureuse. C’est toujours des moments de fierté quand quelqu’un autour de nous fait ce genre de remarque parce que ça vient confirmer qu’on ne fait pas ça pour rien. On le fait pour le plaisir, parce que c’est une passion, mais aussi parce que c’est bon pour notre santé, et ça le confirme! Toutes les fois que les infirmiers prennent mon pouls et ma pression, ils pensent que j’ai quelque chose qui ne tourne pas rond dans mon système parce que ces deux indices sont bas, jusqu’à ce que je leur dise que je suis coureuse. Ils mettent alors ces informations de côté. On a même pensé que je faisais une grossesse ectopique lorsque j’ai fait une labyrinthite, tout ça en raison de mon pouls et ma pression qui étaient bas.
Et pour finir, j’ai lu quelque chose de drôle sur un blogue… c’est tellement ce que je pense que je mets le lien ici. Bonne lecture… et surtout, bon fous rires!
http://authorjimlynch.com/i-refuse-to-turn-my-run-into-a-math-problem
Sur ce, bonne course à tous les coureurs et profitez de la belle tempête hivernale d’aujourd’hui (tempête hivernale = neige + vent + froid… merci Handsome, je vais me coucher moins niaiseuse ce soir). Et n’oubliez pas qu’il y a un mérite à ce que nous faisons tous les jours!
RG
mercredi 29 février 2012
vendredi 10 février 2012
Catra Corbett
À force de faire des recherches sur Internet, on trouve des petites trouvailles. C’est ce qui est arrivé la semaine dernière. Je faisais des recherches sur les ultra marathons et je suis tombé sur cette coureuse pas comme les autres!
Pas comme les autres parce qu’elle a 47 ans et que sa distance de course préférée est 100 miles (160 km). Pas comme les autres parce qu’elle a 25 piercings et 100 tattoos. Pas comme les autres parce que pour fêter ses 47 ans, le 24 décembre dernier, elle a couru 47 heures, courant 206 km. Pas comme les autres parce qu’une de ses activités préférées est le « Fast Packing », courir et dormir en pleine nature plusieurs jours durant en partant seule avec tout l’équipement dont elle a besoin. Pas comme les autres parce qu’elle a remplacé sa dépendance aux narcotiques et à l’alcool par la course à pieds il y a de ça 17 ans. Et de la course, elle en fait. C’est incroyable la distance qu’elle peut courir en une seule sortie… et on ne parle pas de la distance par semaine! Le nombre de km annuels? 6,400! Pas comme les autres parce que pour réussir sa transformation de dépendante aux narcotiques à athlète, elle a donné tout ce qu’elle avait. Elle a quitté son emploi de coiffeuse pour devenir naturopathe et est devenue végétalienne. Pas comme les autres parce qu’elle court toujours en jupe. Pas comme les autres parce qu’elle a les cheveux roses. Elle habite en Californie, près des plus belles trails du monde. C’est une personne, qui même par ses écrits, transmet ses énergies et son positivisme.
Ses accomplissements :
En Fast Packing, elle a couru 600 km en 12 jours, 4 heures et 57 minutes. C’est d’ailleurs une de ses plus grandes fiertés. Elle a couru plus d’une soixantaine de course de 100 miles et elle en parle comme nous on parle d’un marathon. Sur son blogue, elle parle de ses sorties de course comme de balades quotidiennes et pourtant, le chiffre qu’il y a au bout de la phrase est à tomber sur le cul! Elle a fait une randonnée de 3 mois, du Mexique jusqu’en Oregon (plus de 3,000 km). Et j’en passe…
J’adore ce genre de personne. Ces personnalités qu’on gagne à connaître, qui ont tout le temps quelque chose à nous apprendre et qui vivent la vie comme si chaque journée était la dernière. Quand je lis son blogue et les histoires que l’on retrouve sur elle, je n’ai qu’une envie, courir… une course sans fin. Elle me donne le goût de me dépasser, d’aller encore plus loin. De vivre des choses nouvelles. De me lancer dans des aventures inimaginables. J’irais courir avec elle demain matin si on m’en donnait l’occasion et j’essaierais de la suivre du mieux que je peux.
Ses débuts :
C’est lorsqu’elle a été arrêté pour la première, et dernière fois, de sa vie que Catra a décidé qu’elle allait se prendre en main et qu’elle serait dorénavant en bonne santé. Elle s’est inscrite dans un gym et a commencé à marcher, 5 km, quotidiennement. Un jour, elle a voulu voir si elle pouvait courir ces 5 km. Bien sûr, elle y arriva. Son enthousiasme fut tel qu’elle s’inscriva pour une course de 10 km la fin de semaine d’après. 3 mois après son premier 10 km, elle courait son premier marathon. Vous devinez la suite… mon idole quoi!
Curieusement, c’est une des seules coureuses parmi les ultra marathoniens qui ne court pas en minimaliste. Au contraire, quand je regarde ses photos, elle semble courir avec le plus de semelle possible. Je n’ai pas lu nulle part qu’elle s’était blessée à un certain moment de sa carrière non plus. Comme quoi chacun a sa façon de faire les choses.
Son blogue est à lire... à savourer!
http://trailgirl.blogspot.com
RG
mercredi 8 février 2012
En route vers Chicago
La plupart des gens le savent maintenant, je suis inscrite au marathon de Chicago qui se tiendra le 7 octobre 2012, 7h30, heure locale. J’avais effleuré ce projet avec une amie de Toronto l’été passé. Nous regardions le film « Spirit Of The Marathon » et j’avais suggéré de le faire un de ces jours, ce qui entraîna un enthousiaste sans fin et qui s’avéra être LA course de 2012. Lorsque j’ai mis sur Facebook que je voulais faire ce marathon, un groupe s’est crée et une quinzaine de coureurs de la région de Montréal se sont inscrits, sans parler des coureurs, du même nombre, de la région de Toronto. Nous sommes donc une trentaine de coureurs, qui se connaissent ou pas, à participer à cette course. J’ai très hâte!
Avec ma blessure de cet automne, de gros changements sont en cours présentement dans ma façon de courir. Je n’ai pas changé ma façon de penser, mais certains ajustements sont nécessaires afin d’être la coureuse que j’aimerais être. Je ne veux pas être la plus rapide, j’ai laissé tombé cette idée il y a belle lurette, mais j’aimerais arriver à obtenir la posture le plus près de la perfection. Et pour ça, ça prend beaucoup de travail et de persévérance, ce que j’ai en quantité industrielle!
La persévérance, je n’ai aucun doute qu’elle sera une alliée sans failles et qu’elle ne me laissera jamais tomber. Pour ce qui est du travail, il est commencé depuis le début de l’année et je suis très excitée à l’idée de courir un marathon de cette façon. Hier soir, j’ai appliqué cette technique durant toute ma sortie de course et je suis revenue les joues rouges de bonheur! Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie comme ça durant une sortie de course. Pas que je ressens rien habituellement, au contraire, toutes les fois que je vais courir, c’est un pur bonheur, mais excitée comme hier soir? Ça faisait très longtemps!
Alors place à l’entraînement! Je termine mon programme fractionné que je devrais avoir terminé vers la dernière semaine de février. Ce qui me donnera 7 mois de préparation pour le marathon pour rebâtir mon millage. Je ne crois pas que je ferai des entraînements spécifiques pour ce marathon, le but étant de me rendre là sans me blesser avec la posture que je désire et pour laquelle je travaille très fort afin de l'obtenir. Les entraînements spécifiques seront pour les prochaines courses et encore, ça dépendra de mon plan de match, car j’ai une petite idée de ce que j’aimerais faire à compter de 2013 et les entraînements spécifiques ne sont pas essentiels à ce genre de course… mais ça reste à voir.
Donc, le but pour cette année est de faire la distance en ayant une posture parfaite. Je suis une coureuse minimaliste et je tiens à le rester… pour ça, la posture est encore plus importante. Je sais déjà avec quelles chaussures j’aimerais faire le marathon et je suis fébrile juste d’y penser!
RG
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