mardi 24 janvier 2012

Sur le chemin de la guérison

Mon soléaire s’est calmé. Il y a une grosse différence entre la semaine dernière et cette semaine, merci aux bons conseils de mon physiothérapeute.

Ce n’est pas évident de trouver la marge de manœuvre entre faire travailler le muscle, assez pour ne pas qu'il tombe dans un état d'atrophie et ne pas en faire trop pour ne pas le blesser encore plus. Mais je pense que j'ai bien fait... jusqu'à maintenant en tout cas. Les exercices que je dois faire ne réveillent pas autant mon muscle qu’au début. La bonne nouvelle est que jeudi, je retourne chez mon physio et ce sera l’essai de la course, voir ce que ça donne. Voir s’il y a de la douleur. Voir si je tiens le coup.

Personnellement, je pense que ça va être bon! Et je prévois déjà ma sortie de course/marche en fin de semaine. Je sais que ce sera dur de ne pas pousser la machine, mais je sais aussi que je ne veux pas reculer encore une fois! Je ferai donc tout ce qu'on me dira.

Durant les 2 dernières semaines, je me suis souvent posé la question sur cette marge de manœuvre. Parce qu’elle revient souvent, pas seulement dans le cas d'une blessure. Elle est présente en entraînement également. Il faut stresser le corps juste assez pour pouvoir bénéficier de tous les avantages d’un entraînement, mais il ne faut pas trop pousser pour ne pas surentraîner le corps ou pire, le blesser! Ce qui, de toute évidence, je n’ai pas su.

Et je me suis rendu compte, durant les derniers jours, que cette marge était présente dans la plupart des sphères de notre vie. Communément appelé le « juste milieu »? Mais c’est quoi ce « juste milieu »? Il faut faire le ménage de nos maisons, mais pas au point de tomber dans les troubles obsessionnels compulsifs. Il faut protéger nos enfants, mais pas au point de les empêcher de faire leurs propres expériences. Il faut donner ce qu'on a au travail, mais pas au point de ne plus avoir d’énergie pour les autres sphères de notre vie. Et la liste continue…

Il y a quelqu’un de sage qui m’a dit un jour « tu dois expérimenter les deux extrêmes avant de pouvoir atteindre ce juste milieu, l’équilibre ». Je pense qu’elle avait raison. Et si vraiment elle a raison, ça veut dire que j’ai goûté aux 2 extrémité côté course, côté blessure. Ça, ça veut dire que logiquement, après cette blessure et après mon retour progressif à la course, je ne devrais pas me blesser encore… pas si sérieusement à tout le moins! J’achète, en 10 exemplaires!

Alors je croise mes doigts pour jeudi. Je sais que ça va bien aller. Je le sens. Je le veux. Et je l’aurai!

RG

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