mardi 23 novembre 2010

Rogaine avec ma filleule adorée.

Dimanche dernier, ma collègue de travail et son mari, aussi partenaires de course lors du rogaine d’Ottawa, ont organisé un rogaine. L'organisateur était en fait le mari, surnommé récemment "Le Monstre" par ma collègue, son épouse. Pourquoi Le Monstre? Parce qu’il est devenu accro à la course en orientation. N, ma collègue de travail, m’a dit qu’il s'était mis en tête de gagner les prochains rogaines dans la catégorie mixte. Hummm, que dire de plus, sauf peut-être, bonne chance N!

Toujours est-il que pour faire le rogaine organisé par Le Monstre, j’ai décidé d'y aller avec Papout, qui fêtera bientôt ses 5 ans. Elle aime courir, enfin, c’est ce qu’elle me dit lorsqu’elle est avec moi et un rogaine est comme une chasse aux trésors, alors, je me suis dit que ce serait une belle expérience pour elle. N m’avait également confirmé qu’il y aurait d’autres enfants avec leur parents.

Je suis allée chercher Papout le samedi afin qu'elle couche chez nous et ainsi qu’on perde moins de temps pour se rendre sur les lieux du rogaine, qui était à une quinzaine de minutes de chez moi. Samedi soir, nous avons mangé du spaghetti, sauce maison, évidemment! Quoi de mieux que des pâtes pour emmagasiner de l'énergie. Coucher à 20 h 30. Bon, je sais que pour un enfant, c'est pas très tôt, c'est peut-être même un peu tard, mais fallait quand même profiter des beaux moments ensemble!

Petite parenthèse… juste avant de se laisser aller dans les bras de Morphée, Papout m’a fait une déclaration d’amour, qui mot à mot, était celle-ci : Moi, je suis amoureuse de toi. Ce sont ces petits moments là qui font la vie belle... mais, vraiment belle!

Lever du corps à 7 h 30… 7 h 30!? Les enfants ne sont-ils pas censés être debout avant l'aube? J'ai paressé pendant plus d'une heure dans le lit avant que mademoiselle ouvre ses petits yeux de princesse. Déjeuner aux rôties au Nutella. Encore des glucides pour la course! Promenade avec les chiens. Habillement en vue du rogaine. Mise en place de bandeau de course. Sur celui de Papout, c’était écrit « Will Run For CHOCOLATE ». Préparation d’une « chamouiche » à la confiture pour la course. Remplissage des bouteilles d’eau. Et enfin, prêtes à partir.

Journée parfaite pour un rogaine. Le soleil était éclatant et on pouvait presque dire qu’il faisait chaud. Le coup d’envoi de la course a été donné avec un léger retard, et je dois dire que malgré ce petit bémol, si ç’en était un, l’organisation était parfaite… plus que parfaite même. Le Monstre avait bien fait, il avait pensé à tout et même à de petits détails qui ont fait toute la différence. Un détail pour lequel je lui suis très reconnaissante est celui d’avoir placé des checkpoints près de la ligne de départ et d’arrivée. Grâce à cet élément, nous avons pu ramasser beaucoup plus de points que ce que je pensais au départ.

Papout m’a agréablement surprise. Je savais qu’elle serait capable de courir pendant un moment, mais elle a couru beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais. Et pendant une bonne partie de la course, c’est elle qui a traîné son petit sac à dos, contenant la fameuse « chamouiche ». En début de course, il y avait une famille de 4 membres qui nous suivait, ou devançait de près. La maman et le papa à la course, le plus vieux sur sa bicyclette et le plus jeune, dans le stroller. Lorsque Papout les voyait se rapprocher de nous, ou bien lorsqu'ils avaient pris un peu d'avance, elle me regardait et criait « Marie Pooh, on court! ». Alors, elle se mettait à courir de toutes ses forces avec ses petites jambes et ses petits bras qui l’aidaient dans sa cadence. Elle était belle à voir!

Nous avons réussi à ramasser les points de 6 checkpoints! Après avoir ramassé le dernier, nous avons regardé la carte et avons convenu d'un commun accord de retourner vers la ligne d'arrivée, domicile de N et du Monstre, et que si nous en avions le temps, d'aller en ramasser d'autres, nous irions. À ce stade-là, elle était fatiguée. Sa fatigue était également probablement due au fait que, pour revenir, nous n'avions plus de checkpoints à visiter, donc, le temps paraissait probablement plus long pour elle. Ce sera à penser pour le prochain rogaine. Vite, la « chamouiche » pour avoir la force de revenir!

Nous avons été les premières à revenir et avons été sur le parcours 47 minutes! Je suis très, très fière de ma Papout. Dès l’arrivée, Le Monstre nous attendait avec des bouteilles d’eau et… du chocolat que nous avons dégusté bien assises sur le perron en attendant les autres coureurs, qui franchement, n'étaient pas très rapides. On se sentait dans une classe à part Papout et moi!

Lorsque tous les coureurs furent enfin arrivés, nous sommes entrés à l'intérieur pour savourer un bon spaghetti maison, gentiment préparé par Le Monstre. Vraiment, si tous les monstres pouvaient prendre exemple sur lui, la vie serait beaucoup plus facile! Et pour le dessert, gâteaux et biscuits, encore une fois, faits maison.

Par la suite, nous sommes descendues dans le sous-sol où une compétition de petites voitures se déroulait. Papout a pratiqué un peu d’escalade sur le mur d’escalade du Monstre et nous sommes rentrées à la maison.

Ah, quelle belle journée! À refaire aussitôt à la prochaine occasion.

Papout, je suis très fière de toi. Tu me surprends chaque fois que je te vois. Lâche pas ma petite princesse d’amour XXX

N et Le Monstre, un très gros merci pour cette belle journée et votre accueil chaleureux. J'espère que nous serons invitées à vos prochains rogaines! XX

RG

jeudi 18 novembre 2010

Prochaine course

Demi-marathon hypothermique le 19 février 2011. Ça fait 2 ans que je veux faire cette course. L'an passé, je voulais la faire, mais je ne m'étais pas assez préparé physiquement. Disons que ça m'a pris du temps a recommencer à courir régulièrement après le demi-marathon de Montréal en 2009. C'était plutôt au fil de mes humeurs.

Mais voilà, mon inscription est faite alors, je n'ai plus le choix.

Donc, entraînement d'hiver... YAY! J'adore courir l'hiver. Quoique je ne me suis jamais entraînée l'hiver pour une course en particulier, alors j'ai bien hâte de voir ce que ça donnera. Les longues sorties vont être particulièrement intéressantes!

En même temps, ça va donner le coup d'envoi de la saison 2011. Parce qu'Ottawa et Montréal sont en vus, et en full s'il vous plaît!

À suivre...

RG

lundi 8 novembre 2010

Les petits bonheurs de la course

En fin de semaine, je me suis perdue en course, avec mon partenaire de course préféré, Lewis, mon boxer blanc.

Nous sommes sortis courir samedi matin en ayant l’intention de courir jusqu’à ce que la fatigue s’empare de nous. Ça faisait 2 jours qu'il pleuvait et comme je ne sors pas courir à la pluie lorsque les températures baissent, question de ne pas attraper un coup de mort, nous avions l'intention d'en profiter au maximum. Il y a une trail pas très loin de chez moi et je dirais que c'est l'endroit que nous privilégions le plus. Même quand je m'entraînais cet été pour le marathon, j'y allais très souvent. C'est en ville, mais comme c'est un petit boisé, on a l'impression d'être en pleine nature.

La trail n’étant pas spécialement longue, nous avons décidé de continuer sur la piste cyclable pas très loin et d’aller explorer un nouveau terrain de course. Le soleil était au rendez-vous avec un petit vent du nord comme on les aime en course.

Au bout de 8.5 km, Lewis commençant à se fatiguer, nous avons décidé de rebrousser chemin. Sur le retour, un sentier à gauche dans un boisé a attiré mon attention. Quiconque me connait un tantinet soit peu sait que je suis toujours partante pour une nouvelle découverte, spécialement en pleine nature. Nous avons donc emprunter ce sentier dans ce boisé au beau milieu de la ville. Il y a avait plein de sentiers qui s’entrecroisaient et nous avions l’embarras du choix. Comme je ne savais pas où ce sentier aboutirait, je me suis dit qu’il valait mieux y aller en ligne droite. Nous avons couru jusqu’à arriver dans un parc pour enfants, que je n'avais jamais vu. Nous avons fait un court arrêt, question de se promener un peu dans ce parc désert et reprendre notre souffle. Lorsque est venu le temps de rebrousser chemin, je me suis aperçu qu'il y avait plusieurs sentiers et je n’avais aucune idée de celui emprunté un peu plus tôt. J’y suis allée de mon bon jugement, Lewis ne voulant pas trop m’aider, question de rester le plus longtemps possible dans la nature à essayer de décoder toutes les odeurs qui lui passaient sous le nez!

Nous avons dû tourner en rond pendant une trentaine de minutes. Tous les sentiers que nous empruntions n’étaient pas les bons. Mon visage se faisant fouetter quelques fois par de longues tiges de blé. Ça n’a pas été le cas pour Lewis qui lui, était juste de la bonne hauteur pour passer sous ces tiges en courant sur le passage tapé par ceux qui s’y étaient aventuré avant nous. À un moment, au bout d’une vingtaine de minutes de recherche je dirais, nous avons gravit une butte qui menait dans un stationnement d’autobus scolaire. Je savais exactement où se trouvait cette entreprise. Je pensais bien mettre fin à mes recherches quand je me suis aperçue que le stationnement était clôturé... aucun trou pour pouvoir passer au travers et atteindre le grand boulevard. Nous avons donc rebroussé chemin, de nouveau dans la jungle!

Lorsque j’ai vu des tracteurs à l'arrière d'un édifice, je me suis dit que cette fois-ci, c’était la bonne. Nous avons aboutit dans une petite rue. Vers la gauche, un projet domiciliaire et vers la droite, une lumière de circulation. J'espérais vraiment que cette lumière annonçait le boulevard de mes recherches. Ce qui fut le cas.

Va-t-il falloir sortir courir avec une boussole? C’est une idée, et elle n’est pas pour me déplaire!

C’est ça aussi, les petits bonheurs de la course à pied.

RG

vendredi 5 novembre 2010

Hibernation d'une coureuse

5 novembre 2010. Pas de course en vue, rapprochée je veux dire. Il y a toutes les courses de 2011, mais d'ici à la fin de l'année, rien.

Je suis en train de lire le livre de Danny Dreyer, ChiRunning. Je crois en avoir déjà parlé dans un autre blogue. La clinique de course que j'ai faite avec Jacqueline Gareau était basée sur ce livre (d'ou l'achat du livre en question). C'est un livre très intéressant, un livre qui vante sa technique injury free. En gros, c'est revenir à la posture de course que les enfants ont, que NOUS avions lorsque nous étions nous même enfant. Sans stress, sans pression, sans contraintes, sans responsabilités. Juste courir pour le plaisir.

Il y a plusieurs exemples dans le livre pour expliquer les différentes techniques de base pour pratiquer le ChiRunning. Il y en a un qui m'a spécialement interpeller, je ne sais pas trop pourquoi parce que cet exemple inclut un plongeon à la piscine publique et comme je ne suis pas une plongeuse... Mais dans le fond, cet exemple est applicable dans plusieurs activités enfantines.

Imaginez que vous êtes à la piscine publique et que vous jouez, avec vos amis et les enfants présents, à sauter sur le plongeon. Il y a plusieurs enfants et vous devez attendre en ligne afin que tous les enfants puissent plonger à tour de rôle. À un moment, vous êtes dans la piscine et regardez en direction du plongeon. PERSONNE! Vite, vous vous dépêchez à sortir de la piscine et partez à courir aussi vite que vos petites jambes le permettent pour atteindre le plongeon. Vous entendez au loin, très loin, une voix venue d'une autre planète... "on marche!!!". Zut, le sauveteur. Vous avez le choix, si vous faites la sourde oreille et continuez à courir, vous risquez de vous faire sortir et vous pourrez dire adieu au plongeon. Alors vous décidez de marcher, ou plutôt "marchir", entre la marche et la course. Vous avez alors LA posture idéale pour courir. Votre corps est penché vers l'avant, vos jambes font une roue en arrière de votre centre de gravité, votre regard est droit devant vous, vos bras aident vos jambes dans leur cadence, vos épaules sont vers l'avant et comme, logiquement, votre cadence est accélérée, vos pieds atterissent sur leur milieu et non sur leur talon ni sur leurs orteils.

Alors voilà ce que je ferai en période d'hibernation. Je pratiquerai cette technique. C'est fou, mais j'ai déjà mis cet exemple en pratique en imaginant que j'étais à la piscine publique et que je me dépêchais et ça fonctionne vraiment. Le plus difficile est de garder le focus. Un bon truc de l'auteur est de mettre le chronomètre de la montre toutes les 10 minutes afin de nous rappeler de ramener le focus sur notre forme, sur notre posture. Au début, c'est difficile et ça ne dure pas longtemps, mais au fur et à mesure que les pratiques se multiplient, les périodes de focus rallongent naturellement.

Il y a plein de focus dans le livre à pratiquer. De la tête aux pieds. Il s'agit en fait d'en prendre 1 ou 2 et de les pratiquer pendant une sortie. La sortie suivante, on prend les mêmes ou bien on en prend d'autres. C'est selon ce que votre "Body Sensing" ressent.

En fin de semaine, massage avec la grande Jacqueline Gareau. J'ai hâte, pour le massage bien sur, mais surtout pour être en présence de cette grande dame. Elle dégage tellement de positivisme, de dynamisme... c'est énergisant d'être en sa présence. La semaine prochaine, soit le cours en orienteering ou la sortie en trail. Pourquoi faut-il faire des choix si déchirants?!

En attendant, je continue de courir... courir parce que je ne veux pas perdre ma place dans le rang pour le plongeon à la piscine publique.

RG

Rogaine

Rogaine : Rugged Outdoor Group Activity Involving Navigation and Endurance

La semaine dernière, j’ai fait mon premier rogaine… and I had the time of my life!!

Un rogaine est en fait une course en orientation, mais contrairement à cette dernière, les checkpoints n'ont pas à être ramassés dans un ordre prédéterminé. Chaque équipe y va de son propre parcours que nous déterminons en début de course lorsque les cartes sont données à chaque équipe. C’est à ce moment que nous apprenons où se déroulera la course, combien de checkpoints il y a sur le parcours, et tous les autres détails nécessaires à la course.

Les cartes ont été distribuées vers 8h45 le matin et le départ était prévu à 9h15. Nous avions donc, mes partenaires de course et moi, N et D, 30 minutes pour l'étudier et déterminer le meilleur parcours pour amasser le plus de points possible. Chacun des checkpoints ont une valeur différente, souvent déterminée par la difficulté à trouver ces derniers. Un checkpoint situé sur le sommet d’une colline abrupte en pleine forêt paiera beaucoup plus qu’un checkpoint situé dans la ville.

Nous sommes donc tous partis, remplis d’énergie, sur le coup de 9h15. Les équipes sont à peu près toutes parties dans la même direction, mais déjà quelques minutes après le départ, on voyait que la masse se dispersait. Les premiers checkpoints ont quand même été assez faciles à repérer étant donné qu’ils étaient situés dans la ville. Lorsque fut le temps d'entrer dans le parc de la Gatineau, là même où se déroulait la course, le vrai plaisir a commencé. Au début, lorsque N m'en avait parlé, je croyais que les checkpoints seraient plus faciles d’accès. J’entends par là, dans la forêt, bien sûr, mais quand même accessibles du point de vue humain… sur 2 jambes et avec l’aide des 2 bras. Mon physio m’en avait également parlé souvent parce qu’il fait souvent des courses en orientation et j'avais l'impression que c'était comme une randonnée dans la forêt, avec des buts précis, les checkpoints. Je me suis rendue compte en faisant cette course que certains checkpoints ne sont pas si accessibles. En fait, non, ils sont accessibles. C'est plutôt la façon de se rendre qui peut parfois demander des talents d'acrobate.

À un moment, sur notre trajectoire, il y avait un amas de branches et de troncs d’arbre, tous empilés un peu à la façon d'un énorme barrage à castor. Je ne me souviens même plus si c'était un marécage sous cette pile de bois. Toujours est-il que nous avons dû traverser cet amas, parfois assis, parfois à quatre pattes, parfois en équilibre sur nos deux pieds. Nous avons dû perdre une bonne demi-heure à cet endroit, le temps que nous traversions tous. Rendue à la toute fin de ma traversée, je suis tombée, face première contre terre/eau/bouette/herbe (j'ai oublié de spécifier que je n'avais pas les bons souliers pour ce genre de course. Je portais mes souliers de route et je peux affirmer qu'ils sont très glissants due à la semelle en caoutchouc. Bref, toutes les fois que je devais monter ou descendre dans la forêt, je prenais du retard sur mes partenaires parce que je devais faire très attention pour ne pas perdre pied et débouler)!

À un autre moment, nous avons fait de l’escalade, mais attention, de l’escalade pure! Je crois avoir entendu N dire que nous avons monté à 120 mètres d’altitude sur quelques mètres de longueur. Le genre de falaise avec roches et troncs d’arbre qui poussent de façon difforme. Le genre de falaise qu’habituellement est contournée.

J’ai adoré mon expérience et compte bien recommencer aussitôt que j'en aurai la chance. Je crois que le prochain rogaine sera à Morin Heights au printemps. La fin de semaine du 12 novembre, il y a un espèce de cours sur les rogaines avec un grand champion québécois, celui d'ailleurs qui a gagné le rogaine de Gatineau. J’aimerais beaucoup y aller, mais il y a aussi l’entraînement sur trail au Mont Orford qui me brûle d’envie d’y aller. Je verrai la semaine prochaine… ça va également dépendre de Amoureux, s’il sera à la maison ou pas.

Si quelqu’un veut faire de l’orienteering ou un rogaine, vous savez ou me trouver!

RG

jeudi 14 octobre 2010

Chaussures minimalistes

Article très intéressant sur les chaussures minimalistes.

http://www.runnersworld.com/article/0,7120,s6-240-400--13691-0,00.html

Moi qui voulais aller m’en procurer une paire, je vais attendre au début de l’année 2011, car la plupart des compagnies lancent leur ligne minimaliste pour le mois de février. Entre-temps, est-ce que je me paye des Vibram?

À venir l’an prochain :
1. NB Minimus de New Balance (février 2011)
2. Barefoot Collection de Merrell (février 2011)
3. AdiZero de Adidas (automne 2011)
4. Lunar Eclipse de Nike (février 2011)

RG

mercredi 13 octobre 2010

TrailRunning

Samedi prochain, je ferai ma première course officielle hors route. Et pour ce faire, j'ai choisi toute une course... l'ascension du Mont Orford sur 10 km!

Toutes les fois que je lis un article ou un commentaire au sujet de cette course, j’apprends un nouvel obstacle, une nouvelle difficulté. Honnêtement, je n’ai aucune idée si je suis prête pour cette course. Je le saurai au moment où j’y serai. Par contre, ça ne me dérange pas trop. Comme je n’ai pas d’expérience dans ce genre de course, j’y vais un peu à l’aveuglette. Advienne que pourra comme on dit, l’important est d’y participer. Puis, ça fait du bien de ne pas être SI entraînée!

Donc, la dernière fois que j’ai lu sur cette course, j’ai appris que les 7 premiers km sont sur des pistes de ski de fond, alors, un sentier relativement plat. Le dénivelé de près de 700 mètres sera en fait pour les km restants. Bon, j’ai couru le Mont St-Hilaire à quelques reprises et l’ascension est de 374 mètres sur 3.6 km. Un petit calcul vite fait permet de prédire que pour les derniers km de la course du Mont Orford, la montée sera 2 fois… pire ou mieux? Tout dépend comment on anticipe ce défi. Les gens qui me connaissent bien devineront que je savoure déjà! Il faut se mettre de bons défis dans la vie… ça tient en vie!

C’est drôle parce qu'on dirait que je suis beaucoup moins compétitive pour les courses en sentier que pour les courses sur route. Peut-être parce que la compétition est moins importante lors de ces courses. Sur les routes, c’est plus facile de prédire le temps qu’on fera, même si on ne sait jamais comment se déroulera une course. Et plus on augmente la distance, plus c'est vrai, mais il reste que la plupart des coureurs ont quand même une bonne idée du déroulement d'une course sur route. Tandis qu’une course sur sentier, même si j’en suis à mes débuts, je sais quand même qu’il y a beaucoup d’obstacles et que ces derniers me feront ralentir.

J’ai très hâte d’y être et de vivre cette course! Je sais déjà que je vais adorer. Est-ce le début d’une carrière, inconnue, je tiens à le préciser, de trailrunning? On verra, mais ça augure dans ce sens.

RG

vendredi 8 octobre 2010

Fin de la saison de course

Ma saison de course tire à sa fin. Il ne me reste que 3 courses à faire, dont 1 que je suis encore incertaine. Il s'agit de la dernière course de canicross de la saison et pour plusieurs raisons, je crois que je brillerai par mon absence. Pour les 2 autres courses, il s’agit de mon tout premier XTrail, celui du Mont Orford et mon tout premier Rogaine dans la région de Gatineau.

J’ai spécialement hâte à ces 2 dernières courses. Premièrement, ce sera ma toute première expérience dans les 2 cas, mais aussi parce que je suis certaine de tomber en amour avec ce genre de course. Depuis que je suis inscrite au XTrail, je fais mes sorties sur des sentiers avec montées et j’adore ça! C’est un tout autre entraînement et ça fait toujours du bien de changer. En même temps, être dans la nature, souvent seul avec soi-même, est un cadeau du ciel. Le souffle court, la nature qui bouge autour de soi sont les seules choses qui parviennent à nos oreilles. De sentir que nous faisons partie de cet espace, de cette immensité est un grand bonheur. J'ai même pensé abandonner la course sur route afin de me consacrer uniquement sur les courses en sentiers, mais dans le fond, je peux très bien faire les deux. Il s'agira de bien planifier les entraînements et les courses.

Pour ce qui est de la course en canicross, je voulais vraiment la faire, mais comme il y a des petits problèmes à régler avec certains chiens, dont le mien, je préfère m’abstenir pour le moment jusqu’à ce que le problème soit réglé. Comme le dicton le dit, "mieux vaut prévenir que guérir" et comme mon chien a dû se faire guérir quelques fois, j'use de mon bon jugement pour le moment. N'empêche que j'ai vraiment hâte de recommencer à courir en meute!

En fin de semaine, je prévois planifier ma saison de course 2011 en essayant d'intégrer 2 marathons, celui d'Ottawa et bien sûr, celui de Montréal. Je ne sais pas si mon corps sera d'accord, mais comme les 2 événements sont à 4 mois d’intervalle, peut-être que ça pourrait fonctionner. Le but l'an prochain : améliorer mon PR, évidemment, et le marathon d'Ottawa s’y prête bien, car c'est un parcours rapide et plat, mais je tiens à faire celui de Montréal tous les ans, dans la mesure du possible alors si je dois en choisir qu'un seul, ce sera celui de Montréal. Surtout qu'un changement de parcours est dans les plans... un parcours plus rapide.
Je vais également essayer d’intégrer 3 demis-marathons, le demi hypothermique en février que je n’ai jamais fait, celui au mois d’avril sur l’Île Sainte-Hélène que j’ai fait l'an passé avec un PR et enfin, celui que j'ai fait l'an passé (et failli y laisser ma peau) et manqué cette année en raison d'une blessure, le maski-courons.
Pour ce qui est des autres courses, les 10 km et les courses en sentiers, je pense que je vais les planifier au et à mesure l’an prochain lorsque je serai en plein dans mon entraînement. Il y en a plusieurs, déjà faits ou aimerais bien faire. J'ai donc l'embarras du choix, mais je crois bien privilégier les courses en sentiers.

Et présentement, je suis en perfectionnement de course. Je suis en train de lire le livre ChiRunning de Danny Dreyer et j’adore! C’est le livre sur lequel Jacqueline Gareau s’était basée pour sa clinique de course que j’ai suivie cet été. Je ne l'ai pas encore terminé, mais en gros, y a pas mal de choses à changer! Il y a certaines leçons que je connais déjà, d’autres que je fais déjà et enfin, celles que je dois incorporer à ma course progressivement. Cette méthode permet, apparemment, d’éviter les blessures. Les gens qui courent en suivant cette méthode jurent qu'ils n'ont plus de blessures associées directement à la course. En même temps, ça permet de courir comme lorsque nous étions enfant, parce que malheureusement, en vieillissant, ou grandissant, nous perdons cette façon qu’on les enfants de courir avec désinvolture, et souvent, c’est en grande partie pour cette raison que les blessures surviennent ou bien que notre façon n’est pas efficace à 100%.

Alors planning pour les prochains jours : entraînements pour le XTrail et le Rogaine et, entraînement afin de maximiser ma posture de course.

Ah oui, j’oubliais… massage en compagnie de Jacqueline à la fin de mois, YAY!

RG

vendredi 1 octobre 2010

LE Marathon

Avec beaucoup de retard, voici le blogue sur LE marathon.

Toute une expérience ce marathon. Jusqu’à la veille du grand départ, j’étais un peu craintive quant à la suite des choses, voire la course elle-même. Avec la blessure et les canicules que nous avons connues durant le mois de juillet, ce qui engendra un ralentissement dans l'entraînement, j'étais quelque peu effrayée pour le grand jour. La plus longue sortie que j’avais réussi à faire avant la blessure était de 30 km, 3 heures. J'étais consciente quand même qu'un marathon comprenait 12 km de plus, ce qui n'est pas négligeable.

Étonnamment, j’ai très bien dormi la veille. Comme un bébé, à poings… ouverts! Je ne crois pas avoir dormi profondément, mais je ne me suis pas réveillée une seule fois. Je crois avoir été semi-consciente toute la nuit, mais c’était assez pour être reposant et requinquant comme on dit!

Le matin de la course, mon cadran a sonné à 5h15. Je voulais être réveillée depuis un bon 2 heures avant de partir en direction de la ligne de départ. J’avais préparé tout ce dont j’avais besoin la veille et avais tout rassemblé sur la table de la cuisine (mon équipement, mes bouteilles d’eau et d'électrolytes, mes gels, mon dossard, etc.), je n’ai donc pas eu à m’inquiéter de cette partie à la dernière minute. J’ai même commandé mon taxi la veille avant de me mettre au lit.

Lorsque mon cadran a sonné, je me suis habillée, ai mis en place mon dossard sur mon maillot, sorti mes bouteilles du congélateur (je mets toujours mes bouteilles dans le congélateur la veille d’une course ou d’une longue sortie. Le liquide dégèle au fur et à mesure et ça me permet d'avoir toujours un liquide froid plutôt que chaud... pas très agréable lorsque la soif se fait sentir), attaché mes running shoes , déjeuné et… tourné en rond en essayant de garder ma fréquence cardiaque aussi basse que possible... pas évident!

Puis 7 h arriva en même temps que mon carrosse. Comme il faisait très froid et que c’était très venteux, j’ai décidé de mettre une vieille veste noire et de la jeter quelques minutes avant le départ. Et je suis partie! Je dois avouer que j’étais très fébrile dans le taxi qui m'amenait sur le pont. Une bonne fébrilité… enfin, le moment que j’attendais depuis des années et pour lequel je m’entraînais depuis maintenant un an et demi était enfin arrivé et j'étais en route pour cette grande aventure! Le taxi me déposa au pied du pont Jacques Cartier. Il ne me restait plus qu'à gravir les escaliers et j'y étais.

Arrivée sur le pont… pas âme qui vive... qu'une patrouille de police qui empêchait de passer. Si ça n'avait pas été de ça, je pense que je me serais sérieusement demandé quel jour nous étions. Rien, à part cette auto-patrouille, ne laissait deviner qu'un grand évènement devait avoir lieu dans l’heure suivante. J'ai commencé à marcher en direction de Montréal, vers la ligne de départ, celle que j'avais déjà franchie l'an dernier pour le demi-marathon. La première côte passée, j'ai commencé à voir des gens qui s'affairaient et travaillaient très fort pour faire en sorte que l'endroit soit accueillant pour les coureurs, qui brillaient toujours par leur absence. Arrivée à la hauteur de la sortie de l’Île Sainte-Hélène, je me suis approchée d'une auto-patrouille pour demander si je pouvais aller sur le pont... jusque-là, j'étais restée bien sagement sur le passage pour piétons du pont. La policière, très gentille, m'a assuré que je pouvais y aller en ajoutant un « bonne course » au-dessus mon épaule. J'ai donc commencé à marcher en direction inverse. En marchant, un camion transportant des soldats est passé à mes côtés et j’ai entendu « bonne course mademoiselle ». J’aime tellement ça être une coureuse!!

Après un certain temps, d'autres coureurs sont arrivés sur le pont, la musique s'est mise à hurler dans les haut-parleurs et l’ambiance se transformait tranquillement en une ambiance de course. On pouvait sentir la fébrilité qui émanait de tous les coureurs, moi la première. C’est difficile d'expliquer cette excitation avant une course. On s’entraîne tellement pour une course, pour une seule course, que lorsque le moment arrive, il n’y a plus que ça... ce moment présent, et tout ce qu'il nous reste à faire est de courir, de faire de notre mieux, bref, ça passe ou ça casse, parce qu'on ne sait jamais ce qui va arriver. La plupart du temps, et heureusement, le corps veut bien donner tout ce qu'il a et tout ce qu’on lui demande, mais parfois, il nous fait clairement comprendre que ce ne sera pas une de ces journées faciles. Ça arrive en entraînement, ça arrive aussi en course. Toutes les fois que j’ai participé à une course, du 5 km au marathon, toute la pression que je mets sur mes épaules durant les entraînements disparaît comme par magie. À chacun des départs, je réalise que je ne peux plus rien faire pour cette course. Ç’a été la même chose le matin du Marathon Oasis. Je ne pouvais plus rien changer. J'avais fait un bon entraînement, moins que ce que j'aurais voulu faire, mais quand même bon et je ne pouvais que faire confiance en mes capacités.

Sur la ligne de départ, j’ai pris la décision de suivre le lapin de 4 :15. Premièrement, quand j’ai vu le lapin, Claude de son prénom, il avait l'air sympathique. Puis, en allant lui parler, il m’a expliqué sa stratégie de course, qui consistait à courir à une vitesse constante tout le long du parcours. Ce qui était un peu plus lent que ma vitesse naturelle normale. Je me suis dit à ce moment-là que c’était probablement la meilleure stratégie que je pouvais adopter étant donné que je n'avais encore jamais couru cette distance, que c'était mon premier marathon et qu’en suivant un lapin, je ne courais pas seule.

En attente du départ, je me suis mise à parler à 2 coureuses, Isabelle et Huguette. Isabelle en était à son troisième marathon et voulait vraiment essayer de briser la barre du 4 :15. Son premier marathon avait été un mini désastre et le deuxième, moins pire, mais elle sentait qu’il y avait amélioration possible. Huguette, quant à elle, en était à son deuxième marathon. Elle avait fait le marathon de Niagara Falls et voulait faire au moins une fois celui de Montréal. Huguette était un peu plus sceptique quant à ses chances de faire 4 :15 pour ce marathon. Si elle réussissait à faire ce temps, elle se qualifiait pour Boston! Je vous redonne des nouvelles de mes deux partenaires de course à la fin du blogue.

Quand le signal fut donné, ça a pris quelques minutes avant de pouvoir franchir la ligne de départ. Nous avons marché pendant quelques mètres, le temps que tous les coureurs se dispersent et prennent leur vitesse de croisière. Nous étions quand même une bonne gang dans le groupe du 4:15 et ça nous a permis, malgré le vent, de garder une vitesse quand même assez constante sans effort supplémentaire. Surtout le long du canal Lachine, là où les vents nous auraient fouetté le visage et nous auraient vraisemblablement ralentis si nous ne nous étions serrés entre nous. La première moitié de la course, nous avons parlé, raconté des tranches de vie et notre expérience de course. J'avais déjà eu un contact avec certains membres du groupe grâce à la page FB du marathon de Montréal. Claude, notre lapin, nous demandait une fois de temps en temps si tout allait bien et si nous en avions perdu quelques-uns. Jusqu’à ce que la moitié de la distance soit courue, les réponses étaient très énergiques, venant des tripes. Une fois le demi-marathon passé, on sentait que l’énergie commençait à descendre, les réponses se faisant moins fortes, certaines devenues même muettes. La concentration était palpable à ce stade. Pour ma part, tout allait encore bien. Je réussissais à garder le rythme sans trop d’effort.

Puis, vint la côte Berri. Isabelle m’avait parlé un peu de cette côte, où j’avais pourtant couru lors du demi-marathon de l’année précédente, et elle semblait dire que c'était le pire bout de tout le parcours. J'avais beau chercher dans ma tête un effort physique que j'aurais fait l'année d'avant et ça ne me venait pas. Isabelle, voyant Berri arriver, me dit de continuer et qu'elle allait venir me rejoindre en haut. Elle m'a dit qu'étant donné que c'est ce qui l'avait épuisée lors du dernier marathon, elle allait monter cette côte en marchant et en prenant le temps de bien s'hydrater, tout en m'informant que les prochains km seraient de faux-plats. À ce moment, bien qu'aucune fatigue ne se soit encore déclarée de mon côté, j'ai pris la décision de m'arrêter avec elle et de faire une pause. Nous étions au km 28. Je crois que ç’a été ma première erreur. Je suis bonne dans les montées, je n’aurais jamais dû m'arrêter là. Je crois que c’est à partir de ce moment que l'acide lactique a commencé à descendre dans mes jambes et lorsque ça commence, c’est très difficile de retrouver le même rythme parce que les jambes deviennent beaucoup plus lourdes et donc, il faut beaucoup plus d’énergie pour faire le même mouvement. Nous avons essayé tant bien que mal de rattraper le groupe, mais en vain. Il fallait augmenter notre vitesse considérablement et de plus, nous courions sur de faux-plats. Deuxième erreur, nous avons dépensé beaucoup d’énergie dans cette partie du parcours.

Par la suite, Isabelle et moi nous sommes encouragées du mieux qu’on pouvait. Vers le km 32, une partie de la famille d'Isabelle l'attendait pour l'encourager. Nous avons couru quelques mètres avec sa fille de 8 ans. Cette rencontre a énormément encouragé Isabelle. Elle a réussi à retrouver un peu d’énergie et sa motivation est revenue. Elle a essayé tant bien que mal de m'en donner une partie, mais je manquais considérablement de jus à ce moment-là. On y allait avec des petits objectifs, exemple on court jusqu'à la prochaine station ou bien jusqu'au prochain km. À un certain moment, nous nous sommes arrêtées afin d'étirer les muscles de nos jambes. Puis, au km 36, nous étions censées arrêter à la station, mais Isabelle se sentant d'attaque m’annonçât qu’on pouvait continuer… je ne pouvais absolument pas. C’était comme donner un suçon à un enfant et le reprendre lorsqu'il est sur le point de le porter à sa bouche. Je lui ai dit de continuer, que je prendrais le temps de m'hydrater et de prendre un peu de glucides. J’ai donc couru seule à partir du km 36.
À partir de ce moment, j’ai beaucoup alterné entre la course et la marche. J’essayais de pousser mon corps tout en l’écoutant, parce que j'étais consciente qu'il me restait encore 6 km à faire. Puis, un peu avant d'arriver à Pie IX, j'ai réalisé que j'avais moins mal en courant en raison de la pression continue mise sur les jambes lorsque l’on marche. Puis les gens… que dire des gens qui viennent encourager les coureurs! Sans eux, les courses seraient définitivement plus difficiles à terminer. Ça m’a donné le dernier coup de pouce dont j'avais besoin pour terminer.

J’ai terminé en 4 heures, 36 minutes et 24 secondes. Ce n'est vraiment, mais vraiment pas le temps que je voulais faire (je m'entraînais pour briser la barre du 4 heures), mais je n'ai pas les mots pour dire à quel point je suis fière d'avoir terminé! Et cette fierté vient du fait que j'ai justement eu des moments difficiles. J’ai réalisé après cette course que je suis beaucoup plus fière des courses qui m’ont pris plus temps que prévu parce que j’ai donné plus et que j'ai dû trouver la force, physique et mentale, pour les terminer.

En arrivant à l’entrée du Stade, ma fille, ma mère ainsi que ma sœur jumelle avec sa petite famille étaient tous là à m’attendre. Je ne sais pas combien de temps ils ont attendu, mais je leur serai éternellement reconnaissante d’avoir été là... terminer un marathon sans personne qui nous attend à la ligne d'arrivée... je n'ose imaginer le grand vide qu'on doit ressentir. Il ne manquait qu’Amoureux, quelque part en Amérique du Nord.

Pour ce qui est de mes partenaires, Isabelle a réussi à briser la barre du 4 :30. Elle a fait, je crois, 4 : 26 et Huguette a terminé quelques minutes après elle et quelques minutes avant moi. J’ai eu la chance de les revoir toutes les deux après le marathon, malgré la foule dense! Mesdames, ce fut un honneur de courir en votre compagnie. En espérant vous revoir lors d’une course future!

F, jumelle et maman, je vous adore et ne vous remercierai jamais assez d’avoir été là!

P.-S. Félicitations à ma Papout qui a terminé avec brio son deuxième P’tit marathon.

P.P.S. Un gros BRAVO à jumelle pour avoir terminé sa première course à vie! À quand une course avec ta jumelle?

vendredi 17 septembre 2010

Site en négligence

Prochain blogue à venir sous peu... LE marathon!

lundi 23 août 2010

Sentiment nouveau...


Ce matin, j'étais en train d'écrire une nouvelle page sur mon blogue. Un blogue portant sur l'écoeurantite aigüe de la course à pied. Il ne faut pas penser que je n'aime pas courir. Au contraire! La course à pied est, et restera ma grande passion. Je ne le dirai jamais assez.

Par contre, ça fait des mois que je m'entraîne, que je sue, que je sors beau temps, mauvais temps. Je me suis blessée et la fatigue prend parfois le dessus, je fais attention à ce que je mange, je vais au lit de bonne heure, je décline plein d'invitations et j'impose en quelque sorte ce mode de vie à ma famille immédiate.

Ça fait maintenant 18 mois que je m'entraîne pour le marathon que je ferai dans moins de 2 semaines. C'est sûr qu'il y a eu des mois beaucoup moins coriaces que d'autres, mais reste que la machine n'a pas eu beaucoup d'occasion pour un repos total.

Ces dernières semaines, j'ai déclaré à qui voulait bien l'entendre que j'étais démotivée, blasée de m'entraîner. Aller courir pour le plaisir de courir, sans Garmin, sans pace, sans distance. Que pour le plaisir. Voilà ce que je voudrais faire. Bon, ce n'est pas vraiment le moment de le faire à 2 semaines du jour J. Il faut rester motivée coûte que coûte! Mais que fait-on quand on ne trouve plus de raison de motivation? Quand lorsqu'on court, on arrive pas à faire ce qu'on faisait il n'y a pas si longtemps, c'est-à-dire courir relax et réussir tous ses entraînements? Comment ne pas abandonner? Oui, j'aime courir, mais je suis en train d'oublier que la raison première pour laquelle je cours est que... j'aime courir. La course m'aide à me défouler, à me détendre, à me raisonner même. Je ne me trompe pas beaucoup en affirmant que la course est presque devenue une corvée.

Et voilà que, en écrivant ce blogue d'écoeurement, un courriel entre dans ma boîte de réception. C'est un courriel de mon coach me donnant mon entraînement de la semaine. Il me fait travailler fort encore cette semaine... en fait, pas si fort que ça parce que je sais que ces vitesses, je les ai déjà atteintes il y a quelques semaines. Il m'envoie un bonus en même temps. Les paroles dont j'avais besoin pour continuer à pousser encore un peu... le temps de me rendre à la ligne d'arrivée, pour enfin toucher à mon rêve!

J'écris en ce moment et les larmes me viennent aux yeux. Ça pourra peut-être paraître niais pour certains, mais quand ce genre de message arrive pendant que la tête ne se rappelle plus le pourquoi du comment, c'est ce qu'on appelle un bon timing!

Je le partage ce mot, parce que je ne veux jamais l'oublier, surtout pour les 2 prochaines semaines.

The last few weeks haven't been ideal, but you need to forget this and remember all the good training you did in the months before, this is all still there in your legs. All you can do in these last 2 weeks is just recover and be as healthy as you can for the race.

Voilà, c'est mon coach. Je l'adore! Il ne sait même pas à quel point il vient de m'aider... ou peut-être le sait-il? Dans le fond, il est passé par là, probablement il y a longtemps!

Aujourd'hui, c'est une journée repos. Je ne m'entraîne pas du tout. Ni en course, ni en cross-fit. Demain... j'ai hâte à demain. J'ai hâte d'aller courir, avec ma Garmin! Reste 13 jours, 13 petits jours...

Thank you so much J. You have no idea how much this means to me!
RG

jeudi 12 août 2010

P’tit marathon de Radio­Canada pour enfants




Quelle belle journée j’ai passée avec ma Papout d’amour!

Papout est ma filleule de 4½ ans. Elle a fait, en fin de semaine dernière, son premier marathon, dit p’tit marathon. C’est une course de 1 km pour les enfants et elle fait partie d'un circuit provincial. Radio­Canada est l’initiateur de ce circuit et franchement, j’ai été agréablement surprise par la belle organisation autour de cet évènement.

Tout a commencé, 30 minutes avant le départ, avec l'arrivée de monsieur Craquepoutte, personnage ressemblant à un conducteur de train apparemment marabout, mais pour la cause du p’tit marathon, très sympathique. S’enchaînent les cris et les hourras, l’approche de Monsieur Craquepoutte par les enfants qui veulent le toucher, la panoplie de photos prises à ses côtés par les parents, les histoires racontées à Monsieur Craquepoutte et ainsi de suite. Papout a mis jusqu’à trois fois pour trouver le courage d’aller à ses côtés assez longtemps pour que je puisse prendre une photo (voir photos).

Puis, on entend l’annonceur, très facile à localiser dans la foule grâce à sa casquette d'un rose fluorescent éclatant, nous aviser que le départ se fera dans 5 minutes. Le troupeau (enfants, parents ainsi que Monsieur Craquepoutte), qui jusque là se tenait à quelques mètres de la ligne de départ, se déplaça afin d’aller prendre place pour la course. C’est le temps de dire au revoir à maman et à Ti­Buddha (petite sœur de Papout).

Nous nous sommes dirigées, Papout et moi, main dans la main avec la meute de petites têtes de différentes hauteurs. On sentait l’excitation dans la foule. Moi, j’étais très excitée pour Papout. Je crois même l'avoir été plus qu'elle. Premièrement, parce que je suis plus consciente qu'elle l'est à son âge, mais aussi parce que je sais ce que ça fait de participer à la toute première course. J’essayais de trouver la position de ma sœur et de Ti­Buddha et ai réussi à les trouver quelques minutes avant le grand départ. Nous nous sommes donc positionnées de façon à passer devant elles lorsque le départ serait donné.

10-9-8-7-6-5-4-3-2-1, partez!

Les 500 premiers mètres se sont faits assez bien. À un moment, Monsieur Craquepoutte nous a dépassées. C’était bien, parce que lorsqu’il était tout près des enfants, ça leur faisait oublier qu’ils courraient et donc, qu’ils étaient fatigués. Lorsque je sentais que Papout ralentissait la cadence, je l’encourageais en lui disant qu’elle courait très bien ou bien je comptais 1-2-3 afin qu'elle puisse suivre cette cadence. Au bout du deuxième virage, dans la seconde moitié du parcours, nous avons vu Monsieur Craquepoutte réapparaître dans notre champ de vision. Nous l’avions rattrapé! Comme elle ralentissait de plus en plus et afin qu’elle se concentre sur autre chose, nous nous sommes donné pour but d’aller le rejoindre. Elle s’est mise à courir de plus en plus vite, poussant sur ses petites jambes de coureuse. Et une fois à sa hauteur, pourquoi ne pas le dépasser? Nous avons battu Monsieur Craquepoutte haut la main!

Du moment où Monsieur Craquepoutte est arrivé sur les lieux de la course jusqu’au moment où elle a franchi la ligne d'arrivée, Papout avait le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Elle a fait ça comme une grande, couru comme une coureuse élite de son âge. La seule chose qui est dommage est que le classement comporte deux groupes : les moins de 11 ans et les 12­-15 ans. Nous ne savons donc pas quel est son rang pour son âge, mais en se fiant sur ce que sa mère nous a dit, elle était une des premières de son âge à franchir la ligne d'arrivée. Pour moi, elle était la première. Les enfants ont tous reçu une médaille, une bouteille sport et une photo avec autographe de Monsieur Craquepoutte. Franchement, ça valait la peine de faire plus de trois heures de route pour vivre ça. C’était une journée très spéciale que j’ai adorée!

BRAVO Papout, je suis très, très fière de toi et j’ai hâte de courir de nouveau à tes côtés. Tu m’impressionnes beaucoup! Je t’aime XXX

RG

vendredi 6 août 2010

La course… une thérapie

Hier soir, je suis arrivée très tard à la maison. Je rencontrais une partie des Canisportifs concernant les multiples projets futurs de notre groupe. La dernière fois que je les ai vus remonte à plusieurs semaines en raison des chaleurs du mois de juillet, trop chaud pour les 4 pattes et aussi du fait de mes nombreux entraînements. Il y avait beaucoup de pain sur la planche!

Lorsque je suis arrivée à la maison, j’étais plus ou moins de bonne humeur. Il était 20 h 30 passé et il me restait 25 minutes de course à faire avant de sauter dans la douche, de préparer mes choses pour le lendemain, d’appeler Amoureux et enfin de fermer l'œil pour la nuit, une nuit écourtée en raison d’un rendez-vous chez mon physio à 7 h le lendemain matin. Et là, en m’habillant et en préparant Lewis pour aller courir (le soir, lorsqu'il fait noir, je cours toujours avec Lewis. Ça décourage les garnements!), je reçois un appel ET, une mauvaise nouvelle. Rien pour aider à ma mauvaise humeur. Il est alors devenu impératif pour moi de sortir et d’aller courir. Je savais qu'après ces minutes de course, même si courtes, je me sentirais beaucoup mieux. Je suis donc partie, Lewis attelé, à la marche pendant quelques minutes avant d’accélérer.

Comme il commençait à faire sombre et que Lewis est devant, en canicross, nous nous sommes dirigés vers l’école secondaire de F pour ne pas être dans les rues avec les voitures. Il y a un trottoir qui fait le tour de l’école. Je peux en même temps pratiquer les directives pour Lewis (gauche, droite) parce que les chemins s'entrecoupent tout le long de l'école. Et en prime à la fin d’un entraînement, un terrain de soccer juste à nous!

Après notre deuxième tour, des éclairs ont commencé à s’allumer dans le ciel. Sans grondement... que des éclairs. Des dizaines et des dizaines d'éclairs qui coloriaient le ciel d'un rose orangé! Tout d'un coup, la pression que je traînais sur mes épaules m'a semblé tellement superflue, tellement inutile! Le sentiment de liberté… totale est devenu extrêmement fort juste là. Je me sentais vivre! Même s’il y avait des gens autour de nous, des jeunes qui jouaient au soccer et qui, par le fait même ont volé notre terrain de jeu préféré. Des gens qui rentraient à la maison après une journée de travail. Des jeunes automobilistes pratiquant leur stationnement en parallèle. Des jeunes qui flânaient au parc tout près… j’étais seule avec mon chien, en parfaite symbiose. J’aurais pu gager que Lewis était dans le même état d’esprit. Nous aurions pu courir durant des heures. Plus rien n’avait d’importance, ma tête s’était mise en mode veille. Était-ce l’endorphine qui était responsable de cet état ou n’était-ce que la perfection du présent? Ou encore quelque chose dont j’ignore l’existence? Je n’en sais trop rien et bien franchement, trouver réponse à ces questions serait presque briser ce moment de grâce. Je ne me souviens pas d’être revenue d'une sortie de course et d'avoir été de mauvaise humeur. C'est chose impossible! Je mets n’importe qui au défi d’être d'une humeur massacrante après avoir couru. Et c'est sans parler de tous les problèmes que je réussis à régler en courant, quand mon esprit ne se vide pas comme hier soir!

Quand je suis revenue à la maison, j’aurais pu virer la maison à l’envers comme on dit. La mauvaise nouvelle reçue plus tôt? Toujours aussi mauvaise, mais avec peu d'impact sur moi et mon humeur. Je ne pouvais rien y faire de toute façon. Il était toujours aussi tard et je devais me lever toujours d’aussi bonne heure, mais ça m’aura permis de vivre ce moment parfait, en course avec mon chien. Pourquoi aurais-je voulu me coucher plus tôt dans ces conditions? Et le sentiment de savoir que Lewis a épuisé ses énergies avant que la journée finisse a ajouté à mon sentiment d’euphorie.

Voilà pourquoi je cours : L’euphorie, la liberté, le bonheur, la satisfaction… c’est ce que mon sport m’apporte. Et l’apprentissage qui en résulte : la persévérance, la constance, l’énergie, la patience et l’endurance. Je retrouve tous ces attributs dans toutes les sphères de ma vie, personnelles et professionnelles. Je le crie haut et fort...

MON SPORT EST LE PLUS BEAU DE TOUS!

RG

mardi 3 août 2010

Lentement, mais sûrement.

God it feels good to be running again!

Je suis officiellement de retour à la course depuis dimanche matin. Ma session d’entraînement : 5' marche/2' course/1' marche/2' course/5' marche. Comme une vraie débutante. J'ai croisé des coureurs et j’ai dû me pincer pour ne pas les suivre. Hier, j’ai fait le même entraînement, en remplaçant les 2' course par des 4' course. Ça s’en vient! Aujourd’hui, journée de récupération. Récupérer quoi? Je n'en sais trop rien, mais apparemment, j’en ai besoin. Ça tombe bien, aujourd’hui, c'est la flotte! Le sentiment d'épuisement physique me manque.

On sait que la course est une drogue. On sait qu'on ne peut pas arrêter. On sait que c'est ce qu'on aime faire plus que tout, nous les coureurs, mais je crois que c'est lorsque nous sommes en arrêt « obligatoire » qu'on en prend vraiment conscience. Le côté positif, parce qu’il faut bien en trouver un, est que j’en ai profité pour faire certaines choses que je n'ai jamais le temps de faire autrement.

Je lis beaucoup sur le sujet des blessures ces temps-ci. Premièrement, comme je ne cours pas, ou… presque pas, j'ai plus de temps devant moi comme jamais auparavant et, comme je suis moi-même blessée, je dois trouver le plus de renseignements possible sur le sujet. Il y a toute une panoplie de blessures. Je n’avais jamais imaginé qu’il y en avait autant. C’est le même principe que lorsqu’on achète une nouvelle auto. On voit le même modèle partout alors qu’avant d'en faire l'achat, on n'en voyait pas ou peu. Et je me rends compte que la plus grande difficulté des coureurs blessés est la culpabilité, l'angoisse des Km qui ne s'accumule pas. Bon, comme je ne suis pas la seule ni la première à vivre une blessure, je me dis que cet arrêt ne sera pas si pire que ça et puis, contrairement à bien des coureurs, mon arrêt aura été de courte durée, une grosse semaine! En courant les 2 derniers jours, j'ai également pris conscience du principe du « Taper ». J’ai couru les quelques minutes de course plus rapidement que d’habitude avec le même effort que lorsque je cours en vitesse naturelle. Peut-être est-ce que ma chance de pouvoir terminer le marathon en un temps convenable serait de miser sur ce principe? Je me le demande.

Je retourne chez le physio ce soir. Je ne crois pas vraiment en avoir besoin, surtout que je ne respecte pas du tout son plan d'entraînement pour le retour à la course. Je fais plutôt ce que mon coach me dit de faire. Le plan de mon physio était étalé sur 3 semaines et était très progressif. Il me faisait commencer la semaine dernière tandis que mon coach m’a fortement conseillé de ne recommencer que lorsque je ne sentirai aucune douleur dans ma jambe. C’est ce que j'ai fait. Mon retour à la course avec mon coach se fait beaucoup plus rapidement dans ces conditions.

La morale de ce blogue : Tout vient à point à qui sait attendre.

RG

vendredi 30 juillet 2010

Blessure

Ça fait un bout que je n'ai pas fait de mise à jour de mon blogue. Je mets toutes mes énergies à la guérison de mes blessures en ce moment. Une blessure qui s'explique mal, on ne peut qu'essayer de deviner ce qui s'est réellement passé.

En gros, bassin côté droit complètement bloqué et le semi membraneux en compote. Je me suis probablement fait ça en faisant mes intervalles de la semaine dernière. Croyant que ce n'était que musculaire, j'ai continué la course. C'est dimanche dernier au matin, lorsque je suis sortie promener mon chien que j'ai réalisé que quelque chose n'allait pas. La douleur s'intensifiait et de plus, j'avait mal même en marchant. J'ai donc envoyé des courriels à tous ceux qui pouvaient répondre à mes questions, dont mon coach, évidemment! Sa réponse, claire et directe : Arrêt immédiat de la course jusqu'à 0 douleur en marchant. OUCH!

Alors depuis 6 jours, je ne cours plus et j'accumule les rendez-vous chez le physio. En fait, j'ai recommencé à courir un peu hier soir, chez mon physio sur le tapis roulant (OUACH!). 8' en tout, méthode 1:1 (1' de marche - 1' de course). Je devais faire 10' en tout, mais j'ai commencé à sentir une douleur au genou droit, j'ai donc tout arrêté. Ce programme de "retour" à la course pour les estropiés est bâti sur 3 semaines, les temps augmentant au fil des jours.
En revenant à la maison, j'ai envoyé un courriel à mon coach pour le mettre au courant. Il m'a fortement conseillé de ne pas recommencer à courir tant et aussi longtemps qu'il y a une douleur lorsque je marche. Je suis donc en arrêt de nouveau.

J'ai réalisé également que le petit twist que je fais avec mon pied droit à la toute fin de la foulée n'aide en rien. Et plus j'y pense, plus je me dis que c'est peut-être la cause de ma blessure. En courant plus vite, la foulée est plus longue donc, je dois automatiquement faire mon twist plus rapidement pour être en mesure de faire ma foulée. Ce qui m'aurait poussé à faire un faux mouvement et ainsi bloquer mon bassin. J'ai essayé de corriger ce mouvement hier chez mon physio, mais lorsque je le corrige, mon genou se dirige vers l'intérieur... ce qui n'est vraiment pas mieux. Je fais donc mes exercices en espérant que ce petit défaut réussira à se corriger au fil du temps. D'ici là, je devrai faire attention lorsque je fais des entraînements spécifiques et continuer la glace et le massage sur mon genou droit.

C'est long sans la course. J'ai des fourmis dans les jambes! Si vous allez courir, faites quelques foulées à ma santé!

RG

mercredi 21 juillet 2010

Be patient

Don't expect immediate results. Successful running takes time, but you'll love the benefits of looking and feeling great when they arrive. The more you do the easier it gets.

I have to remember that!

RG

mardi 20 juillet 2010

Déception

Grosse déception aujourd’hui. J’ai demandé à mon coach quel serait mon plan de course afin d’atteindre l’objectif que je me suis fixé pour le marathon. Est-ce que je commence doucement pour accélérer régulièrement jusqu'à la fin? Est-ce que je prends ma vitesse de croisière en partant et la maintiens jusqu'à la ligne d'arrivée? Ou bien est-ce que je commence entre les deux et je sprinte à la fin?

Sa réponse : Right now what you are doing is geared towards running (temps espéré), but lets decide closer to the race a realistic time goal. At the moment you are running slower mainly due to the hot weather; we'll decide after the half marathon next month.

Avant l'arrivée des grosses chaleurs des dernières semaines, je lui avais demandé s'il croyait que je réussirais le temps que je m’étais fixé. Il m’avait répondu qu’il n’avait aucun doute grâce aux énormes progrès que je faisais. Est-ce que la chaleur de l’été nuira à la réalisation de mes rêves, de l'objectif que je m’étais fixé? Cette chaleur que j’aime tant, moi si frileuse? C’est très probable.

Bon, d’accord. J’accepte et même si tout au fond de moi, j'espère encore réaliser mon premier objectif, je me donne une marge de manœuvre. Et puis si ce n’est pas cette année, ce sera l’an prochain. On n’espère quand même pas qu’il fera plus froid l’été prochain, mais presque! Et puis, tout n’est pas encore perdu. Jacqueline elle-même m’a dit qu’elle était certaine que j’irais de plus en plus vite!

Ce soir, gros intervalles… que je réussirai haut la main!

RG

lundi 19 juillet 2010

Retour à la réalité

Est-ce que j’étais contente d’être en vacances pendant ce temps de canicule? OH que oui! J'ai pu aller courir le matin lorsque l'humidité était à son périgée. Malgré cela, les entraînements ont été difficiles. Je dois par contre admettre que la fierté ressentie après un entraînement spécialement coriace est difficile à battre.

Les entraînements de canicross ont été annulés tout le mois de juillet en raison de cette canicule. Grosse déception, car pour une fois, je pouvais aller les retrouver durant la semaine, chose que je ne peux pas faire habituellement, en raison des gros entraînements en vue du marathon les mêmes soirs que le canicross. J’avais prévu faire cet entraînement le matin et aller les rejoindre le soir. Bon, pas grave. Le marathon est dans moins de deux mois (QUOI?!). J'aurai amplement le temps d'aller courir avec eux cet automne.

Les entraînements en vue du marathon, c’est une autre histoire. Disons qu’avec les grosses chaleurs, ce n’était pas du tout simple. Surtout les intervalles et les longues sorties. Mon coach m'avait dit, en m'envoyant mon programme d’entraînement de juillet, d'ajuster les vitesses en fonction de la chaleur qu'il y aura. Comme s'il avait su quelque chose que nous ne savions pas. Je le soupçonne d'être de mèche avec celui qui décide de la météo! Et pour ajuster, j'ai ajusté. Impossible de courir aux vitesses qu’il m’avait données au départ. Sur le coup, j’ai pris ça un peu comme un échec… comme quelque chose d’inachevé. Le premier entraînement en canicule, j’ai même coupé 15 minutes de ma course. Mon corps me suppliait d’arrêter. Il s'est finalement habitué à ces chaleur et humidité intenses, car les entraînements subséquents ont été plus faciles, si on compare à ce premier entraînement en pleine canicule, donc on voit que le corps cherche à s’habituer – et y arrive , malgré tout.

Hier j’ai couru 29 Km. Ma plus longue distance à vie. Comme le temps s’était rafraîchi avec la pluie tombée la veille et durant la nuit, ça été plus facile que les 25 Km de la semaine dernière. J’étais vraiment contente et ça m'a motivée de nouveau pour la suite. J'ai aussi découvert que les gels avec caféine ne me conviennent pas. Une douleur à la poitrine vers la fin m'a empêchée de garder le rythme voulu.

Pendant mes vacances, j’ai aussi découvert un autre trajet pour mes longues sorties. La course permet plein de choses, même de découvrir notre voisinage, près et loin. Durant cette course, j’ai croisé six chevreuils, dont deux bébés qui suivaient leur maman. Je vais peut-être passer pour une émotive, mais j'en ai eu les larmes aux yeux tellement c'était beau, tellement la vie en soi est belle. Courir, c'est avoir l'impression que plus rien n’existe. Parce que pour courir, on doit assurément pouvoir aller au plus loin en soi, se retirer dans sa bulle. Courir toujours la même distance chaque jour devient routinier. Vouloir pousser et se perfectionner, c’est autre chose. Le mental, durant une course ou un entraînement qui demande un peu plus, est aussi important que l’aspect physique… sinon plus. Alors, être sorti de sa « bulle de course » par une famille de chevreuils, c'est comme si la vie elle même se tenait devant nous. C'est grand, immense, majestueux et quand on réalise qu'on fait partie de cette immensité, on ne peut faire autrement que d’être envoûtée à ce moment précis.

Depuis ce matin, c’est le dur retour à la réalité. Retour au bureau et éventuellement, retour à la course en fin de journée, donc, demain, entraînement en intervalles en fin de journée. Je dois me trouver un endroit, asphalté, droit et long parce que ce sont de longs intervalles. J'ai déjà hâte de voir ce que ça va donner, en espérant qu'il ne fasse pas trop chaud afin que je puisse constater mes progrès. Après avoir couru sous cette chaleur, n’importe qui constatera une amélioration dans sa course... le temps, la vitesse, l'allure et l'endurance.

Et je me cherche ardemment une massothérapeute. Depuis que je me suis fait masser par Jacqueline, je ne sens plus ma cheville gauche qui me causait déjà des problèmes. Qui l'aurait cru?! Alors, si vous avez des références pour un ou une massothérapeute, je suis tout ouïe.

RG

mercredi 14 juillet 2010

Truc de course

Je viens de découvrir un nouveau truc. En fait, un vieux truc, mais que je n'avais pas encore essayé. Les bains d'eau froide. Habituellement, quand je fais mes longues sorties le dimanche, j'ai mal aux jambes pour le restant de la journée.

Dimanche passé, j'ai profité de la chaleur pour m'étendre dans une piscine pour enfants. Conclusion : mal de jambes pour environ 2-3 heures. Après, c'était comme si je n'avais pas couru le matin!

RG

dimanche 11 juillet 2010

Clinique de course – Jacqueline Gareau


Ce fut plus fort que moi. Dès la minute où Jacqueline Gareau m’a dit qu’elle donnait des cliniques de course, j’étais emballée. Lorsqu’elle a ajouté que nous irions courir ensemble, elle et moi, seules, il me FALLAIT revenir dans le nord. Et j’avoue bien franchement et ouvertement que je suis en amour avec cette femme!

Lorsque nous sommes arrivées, F et moi, à sa maison, elle était absente. Comme elle devait aller faire imprimer des copies de pages de son livre de course afin de pouvoir me les donner lors de la clinique, elle en a profité pour aller nager un peu avant que j’arrive. Son fils nous a ouvert. Elle est arrivée quelques minutes après… juste pour dire, finalement, que nous avons attendu un peu. Elle était, comme la première fois où je l’ai rencontrée, aussi énergique et accueillante.

Pour amorcer la clinique, nous nous sommes installées à l’arrière de la maison, sur la galerie. C’était un des premiers jours de la canicule, il faisait donc très chaud. Mais qu’à cela ne tienne, je n’aurais jamais manqué ce rendez-vous! Elle m’a expliqué la meilleure façon de courir, soit de façon économique. De la tête aux pieds. Parce que oui, tous les membres du corps ont une place bien à eux en course à pied, jusqu’aux pouces! J’étais déjà au courant de certains points, évidemment, puisque je lis tous les magazines et visite tous les sites Web portant sur la course à pied. On finit par avoir beaucoup de renseignements, mais elle m’a tout de même fait part de notions que je n’avais pas comme de notions que j’avais déjà, mais dont ma perception était erronée. J’avoue que j’ai été un peu surprise sur le coup, mais comme, depuis ma rencontre avec Jacqueline, je ne jure plus que par elle, alors je changerai ma façon de courir.

Une fois le tour de toutes les notions relatives à la course terminé, le moment tant attendu était arrivé. Nous étions prêtes à aller courir. Nous sommes descendues dans la rue, celle perpendiculaire à sa résidence. Elle a commencé par me montrer des exercices, genre pliométriques, que je pouvais faire afin d’améliorer la force et la résistance des parties les plus importantes et les plus sollicitées en course à pied, et nous les avons mis en pratique un peu avant de commencer à courir. Après les exercices, elle m’a montré comment prendre une bonne posture, position de la tête, des pieds, du corps avant de courir, et nous sommes parties. Inutile de dire que j’étais au paradis de la course. Nous ne sommes pas allées bien loin. Elle a surtout regardé ma façon de courir et elle me suivait en me disant quoi changer et comment le faire. Apparemment, je cours beaucoup trop du mollet, chose que je dois changer. À un moment, elle a voulu me montrer la cadence idéale. Je savais que j’avais quand même une bonne cadence alors je n’étais pas très inquiète à ce sujet. Mais j’en parle parce que c’est ce moment que j’ai préféré de toute la clinique. Elle m’a suggéré de la suivre et d’essayer d’avoir la même cadence qu’elle. WOW… j’ai suivi Jacqueline Gareau au pas de course. Je me retenais pour ne pas me pincer tout en courant parce que je voulais vraiment bien courir et réussir à la suivre. Nous avons continué à courir un peu par la suite. Elle m’a demandé de compter mes foulées pendant une minute, puis, nous sommes revenues chez elle. Nous avons couru probablement pendant 30 minutes en tout. Et pendant tout ce temps, elle m’a bombardé de conseils, tous meilleurs les uns que les autres.

Une fois de retour à la maison, elle m’a montré plusieurs étirements et aussi quelques exercices de musculation afin de renforcer les parties du corps les plus sollicitées en course à pied. C’est fou à quel point cette dame peut afficher une forme physique incroyable!

Et, oui, j’ai poussé l’effronterie jusqu’à lui demander de prendre une photo avec elle. Elle n’a pas hésité une seconde. F a donc pris deux photos de nous sur les escaliers en face de chez elle. C’est un des souvenirs les plus chers que je possède.

Depuis la clinique, j’ai changé ma façon de courir. C’est sûr que ce n’est pas encore parfait, mais ça s’en vient. Je réalise de plus en plus que ça m’aide à gagner un peu de vitesse. Toutes les fois que je cours, je pense à Jacqueline et à tout ce qu’elle m’a dit. Je fais aussi beaucoup de visualisation et, aussi surprenant que ça puisse paraître, ça fonctionne! Je continue donc dans cette direction.

Et d’après Jacqueline, j’ai un corps de championne!

Merci Jacqueline pour ce beau souvenir. Je le redis, vous êtes une personne qu’on gagne à connaître, qu’on soit coureur ou pas!

RG

mardi 29 juin 2010

Rencontre d’une idole

Amoureux m’a fait toute une surprise lundi dernier. Il m’a offert un massage donné par l’une de mes grandes idoles, Jacqueline Gareau.

Vendredi dernier, nous étions en route vers Bécancour quand Amoureux a reçu un appel. Tout de suite, j’ai eu l’impression qu’il ne voulait pas trop parlé et qu’il filtrait ses paroles alors, comme tout humain qui se respecte, j’ai tendu l’oreille. J’ai vite constaté qu’il essayait de planifier un rendez-vous avec son interlocuteur, un rendez-vous pour moi puisqu’à la fin de son appel, il m’a nommée. En raccrochant, on pouvait voir à son sourire fendu jusqu’aux oreilles qu’il était très fier de son coup. Comme j’aime les surprises et que, surtout, Amoureux lâche habituellement le morceau avant échéance, j’ai posé quelques questions, mais sans plus. Tout ce qui a transpiré par la suite est que j’allais aimer, que c’était pour relaxer, que c’était à Sainte Adèle et surtout, que j’allais être emballée lorsque je verrais le nom sur la porte (j’avoue que cet indice m’a laissée perplexe). Le rendez-vous avait été fixé à lundi, 13 h.

Arrive le jour fatidique. Amoureux est plus excité que moi. Ne sachant trop à quoi m’attendre, je me dis qu’au pire des cas, je ferai un aller-retour à Sainte Adèle en compagnie d’Amoureux, en vacances avec moi cette semaine.

Nous arrivons dans l’entrée d’une maison privée. Deux autos sont garées, dont une fourgonnette avec une inscription dans la fenêtre arrière. Jacqueline Gareau, massothérapeute – conférencière et le reste des informations. Je regarde Amoureux qui, lui, toujours avec son sourire fendu jusqu’aux oreilles, me laisse arriver à la conclusion par moi-même. Je lui demande si nous sommes ici pour une conférence de Jacqueline Gareau, ce qui est illogique étant donné l’endroit de notre rendez-vous. Il me répond qu’elle n’est pas seulement conférencière, mais également massothérapeute comme l’indique l’inscription sur la fourgonnette. Je ne peux expliquer tout le raisonnement, ou le déraisonnement, qui s’ensuivit dans mon cerveau. Tout ce que je sais est que ça m’a pris quelques instants avant de pouvoir mettre toutes ces informations en ordre dans ma tête.

La porte s’ouvrit sur Jacqueline Gareau. Petit bout de femme, mais avec Ô, combien de prestance! Elle a vite compris que je n’étais pas au courant de la nature de ce rendez-vous. Lorsque je lui ai avoué que c’était tout un honneur pour moi de la rencontrer, elle m’a alors pris dans ses bras. Deux heures passées en sa compagnie, et plus de 24 heures plus tard, je suis encore sur mon nuage. Elle est d’une grande simplicité et très généreuse. Je sentais que je pouvais lui poser toute sorte de questions sur n’importe quel sujet. Malheureusement pour moi, j’étais très intimidée. J’ai donc laissé aller les choses comme elles venaient. Elle m’a posé beaucoup de questions… sur mon entraînement, mais également sur ma vie en général. On voit tout de suite que cette grande dame adore l’exercice physique, la nature et tout ce qui maintient une bonne santé. Quiconque a la chance de la rencontrer est gagnant.

J’ai eu un massage shiatsu. C’est très surprenant les tensions que nous accumulons inconsciemment. Amoureux s’était trompé sur un petit détail… un massage shiatsu n’est pas du tout relaxant!! Par contre, c’est très payant pour le corps et, de ce fait, pour l’entraînement. Je peux dire que j’ai pensé à Mme Gareau ce matin lors de mon entraînement en intervalles. Des petits pincements, surtout dans la région du fessier se sont manifestés dès que j’ai commencé la course. On verra d’ici quelques jours si les effets positifs m’aideront dans mes sorties.

Entre-temps, je chéris le moment passé avec Mme Gareau. Je n’ai malheureusement pas de photos de cette merveilleuse journée, mais peut-être qu’un jour, si nos chemins viennent à se croiser de nouveau, je pousserai l’effronterie jusqu’à lui demander une photo… sait-on jamais, ce jour pourrait bien arriver plus rapidement qu’on le pense!

Merci Jacqueline Gareau, d’être la grande dame que vous êtes.

Merci Amoureux d’être à mes côtés XOXOX

RG

jeudi 10 juin 2010

Le canicross


J’avais vu un reportage sur le canicross il y a quelques années. Un reportage fait par Marcel Bouchard, chroniqueur plein air pour l’émission Salut Bonjour Weekend. J’avais trouvé ce sport « spécial », mais sans plus. N’ayant pas de gros chien pouvant pratiquer le canicross, l’idée d'essayer n'a même pas effleuré mon esprit. Il faut dire qu'à cette époque, j'étais beaucoup moins sportive qu'aujourd'hui. J’ai donc continué à faire mes petites marches de soirée avec le chien de F, G, un p’tit bâtard d’une quinzaine de livres… dont quelques-unes en trop!

Quelques années plus tard, c’est-à-dire, l’an passé, nous avons accueilli à la maison, L, un boxer. Nous avions toujours rêvé d’avoir un boxer et lorsque l’achat de la maison s’est concrétisé, nous sommes partis à la recherche de notre… bébé. Et c’est à ce moment que je me suis rappelé la chronique de Marcel Bouchard. Je me doutais bien qu’il y avait sûrement un endroit, une gang dans la région, mais je ne savais pas trop où aller chercher l’information. Par un pur hasard, Amoureux trouva un article dans le journal municipal sur le canicross. J’ai donc contacté les responsables de ce groupe, Les Canisportifs (anciennement Canicross Rive Sud) sur le site « sortiedechien. Com »… et depuis, je suis accroc!

Voici un article qui a paru dans le mensuel de courir.org du mois d’avril 2010.

Le canicross, pour mieux courir!

On en parle de plus en plus: le canicross sort du bois pour se faire connaître du grand public. Les championnats du monde Dryland au Saguenay l’année dernière ont ranimé l’intérêt des coureurs pour ce sport liant un humain et un chien. Qu’est-ce que le canicross et en quoi cela peut intéresser les coureurs qui se préparent au marathon?

La plus grosse différence entre le canicross est la course traditionnelle, c’est définitivement la cadence. Normalement, le nombre de foulées est très important, mais en canicross, c’est pratiquement impossible de courir en faisant les 3 foulées par seconde en raison de la très grande vitesse du duo courant. Pour cette raison, courir attelé à un chien est beaucoup plus difficile sur les articulations. La foulée est plus grande et l’impact au sol est également plus grand. C’est un des grands défis des coureurs qui se mettent au canicross: faire trois fois plus de foulées! Mais, le corps ajuste ses habitudes (nombre de foulée par seconde, position des bras, des mains, etc.) et trouve une autre façon de courir.

L’autre grande différence reste la vitesse. À part les sprinters, rares sont les coureurs qui peuvent maintenir une aussi grande vitesse par leurs propres moyens… Incidemment, comme c’est plus rapide, le cardio est toujours à son maximum. Des 5 vitesses de course, le canicross stagne entre la 4e et la 5e, car le chien aide le coureur en le tirant. Ainsi, c’est plus facile de tenir la distance et de courir plus longtemps. Au lieu de pousser le corps à courir plus vite, le canicross permet de pousser le corps (surtout les jambes) à travailler plus vite. Ainsi, au canicross, ce sont les quadriceps qui sont les plus sollicités. Ce qui ne peut pas nuire… surtout dans les montées et les descentes!

Pensez-y dans vos entraînements de base pour préparer un marathon: il faut au moins une sortie de course rapide par semaine. Ça peut être du «speedwork», des intervalles ou du fartlek… Et ça peut être des entraînements en canicross! Cela remplace facilement et agréablement les sorties de fartlek. Et qui dit que tous ces entraînements de vitesse avec votre chien ne vous aideront pas à terminer une course en force. Le canicross, c’est définitivement une aide précieuse et complémentaire dans les entraînements.

Alors ne choisissez plus entre course d’endurance et canicross, votre chien sait ce qui est bon pour vous!

Marie-Ève Lagueux Canicross rive-sud

Site web : htp://www.sandraetlechien.com et http://www.sortiedechien.com


Le canicross permet de renforcer le lien qui unit le compagnon à 4 pattes à son maître. C’est un vrai travail d’équipe. Les 2 participants doivent s’ajuster l’un à l’autre. Le 4 pattes doit, entre autres, différencier les commandes (gauche, droite, en avant, etc.). Cela requiert beaucoup de concentration de la part du chien pour arriver à contrôler sa vitesse afin de s'ajuster à celle de son maître, de faire fi de tout ce qui l'entoure (et Dieu sait qu'il y en a des choses à voir et à sentir), tout en étant attentif à ce que son maître lui commandera. C’est vrai que le 4 pattes y trouve son bonheur aussi. Je ne connais pas beaucoup de chiens qui n’aiment pas courir et quoi de mieux que de le faire avec le 2 pattes qu’il aime plus que tout! Ça lui permet également de sortir un trop-plein d’énergie et lui procure une activité différente dans son planning. Maintenant, quand je vais courir avec L, il sait pertinemment ce qu’on va faire. Il reconnaît les chiens, les humains, son harnais, ma ceinture, etc. et il ne demande qu’à aller courir!

Pour ma part, mes sorties de canicross sont incluses dans mon programme d’entraînement hebdomadaire, car elles me permettent de travailler en vitesse. Je ne vous cache pas que ces sorties m’aident à me rapprocher de mon but, le marathon. J’ai considérablement amélioré mon cardio depuis que je cours en canicross, et conséquemment, ma vitesse. C'est ce que je recherche pour le marathon.

Alors, on vous voit quand?

Les Canisportifs, je vous adore!!

RG

lundi 7 juin 2010

Défi Tri-O-Lac 6 juin 2010


Une autre course sous la pluie! Je suis en train de devenir une professionnelle de la course sous la pluie. Mais c'est bien ainsi dans le fond. Comme la chaleur et l'humidité jouent un grand rôle dans mes temps de course, (comprendre : me ralentissent), je ne vais surtout pas me plaindre. Bon, avec la baisse du thermomètre, ce serait bien que la pluie ne s'en mêle pas toutes les fois que je participe à une course, mais je ferai avec…

Sinon, superbe course. Mon but en courant ces 10 Km était de battre mon record personnel et c’est ce que j’ai fait… de 2 minutes, ce qui est énorme en course à pied. La très compétitive athlète en moi dirait qu’elle est déçue, mais je ne la ferai pas parler pour l'instant. Je vais prendre chaque réussite, aussi petite soit-elle, à bras ouverts.

Arrivée sur le site vers 9 h 30. La course débutant à 10 h 30, je pense avoir amplement le temps d’aller chercher l’enveloppe contenant ma puce et mon dossard et de faire un réchauffement d’une quinzaine de minutes. Comme les différentes courses sont espacées, il n’y a pas d’encombrement à l’intérieur de l’école, là où les coureurs vont chercher leur enveloppe. Il faut dire que cette course, qui en est à sa 4e édition, n’est pas encore très connue. Je prends donc mon enveloppe et me dirige vers les toilettes. Agréable surprise de voir que là également, il n’y a pas d’attente. Je sors et vais rejoindre ma très fidèle F qui m'attend, avec son chien G, bien à l’abri sous son parapluie. (Je ne crois pas que beaucoup de coureurs peuvent se vanter d'avoir une partisane aussi assidue qu’elle. Elle ne s'est jamais posé la question quant à m'accompagner ou pas, même sous la pluie et le froid). En sortant, je veux aller voir où se trouve le départ, qui n'est pas au même endroit que la ligne d’arrivée, question de faire une bonne visualisation. Nous sommes arrêtés pendant quelques minutes le temps de voir et d’encourager les coureurs du p’tit marathon, le 1 km des enfants. C’est un pur bonheur de voir ces p’tits bouts de chou donner leur maximum.

Vite, plus 1 minute à perdre si je veux être prête pour ma propre course. Après être allée sur la ligne de départ, je me lance dans mon réchauffement, il ne me reste pas beaucoup de temps avant le grand départ! Je me rends vite compte que malgré le froid et la pluie, j’aurai trop chaud si je cours avec ma veste de course. Lorsque je reviens vers F, il ne me reste que quelques minutes pour enlever mon dossard, épinglé sur ma veste, enlevé ma veste et épingler mon dossard sur mon chandail. Je fais le plus vite possible et le départ est donné quelques secondes après la fermeture de la 4e épingle. J’ai pensé à la stratégie que je devais avoir pour cette course afin d’atteindre mon but, mais je n’en étais pas encore certaine lorsque le départ a été donné. J’y suis allée alors avec ce que je ressentais sur le moment et je me suis dit que j’allais adapter dans la 2e partie de la course. J’ai donc couru la 1re partie plus lentement que la 2e .

Ça a bien payé. J’ai eu une petite peur dans le dernier kilomètre. Mon lacet droit s'est détaché et a commencé à me fouetter la cheville gauche. Habituellement, je fais toujours un nœud afin d'éviter, justement, ce genre d’ennui, mais comme je suis partie de façon express, je n’ai pas eu le temps de faire le tour de mon équipement. Sur le coup, j'ai pensé arrêter afin de le rattacher, mais comme j'aime vivre dangereusement et surtout parce que mon esprit de compétitivité était à son maximum, il est resté tel quel. Je suis quand même assez contente de ma course. C'est un beau parcours, une partie se déroule sur la route, partagée avec les automobilistes, une autre partie, courte, dans les sentiers et enfin une autre sur la piste cyclable. Ce genre de parcours a le mérite d’être moins monotone qu’une course se déroulant entièrement sur la route en ligne droite.

Le retour à la maison s’est fait avec la chaufferette. J’avais complètement oublié d’apporter des vêtements de rechange. Je suis donc revenue dans mes vêtements de course détrempés, de pluie et de sueur (oui, oui, on sue même sous la pluie!). Ne plus oublier…

Prochain départ : 10 km du Lac Brome le 20 juin. Cette course sera, à mon avis, plus difficile que tous les autres 10 km que j’ai faits. L'ayant couru l'an passé (première course à vie), je me souviens qu’il y a beaucoup de montées, de descentes et de tournants. On verra ce que ça donnera dans 2 semaines. Il y a beaucoup plus de monde, de coureurs, mais aussi de supporteurs, ce qui est peu négligeable! C'est en participant à cette course que j'ai vu pour la première fois la grande camaraderie entre les coureurs et que j’ai tant voulu en faire partie… ce qui est chose faite aujourd’hui.

Bonne semaine à tous et salut à la dame que j’ai dépassée vers la fin et qui est venue me serrer la main à l’arrivée. J’ai complètement oublié de vous dire que j’espère être aussi en forme que vous l’êtes à votre âge!

RG

mercredi 2 juin 2010

Intervalles 1er juin

Ce n'était pourtant pas un gros défi ces intervalles. Rapides, mais pas beaucoup de répétitions contrairement à l'habitude. Néanmoins, la concentration et l'énergie n'y étaient pas. Et j’avoue que j'ai même arrêté le chrono 2 fois lors du dernier gros (long) intervalle, shame on me comme disent les Anglais! En récupération, j’ai marché… oui, marché! Au bout de 5 minutes, j'ai tout arrêté... la course, le chrono, la concentration, le « fight » (fight est le mot que je me dis dans ma tête lorsque j’ai besoin d’une poussée supplémentaire pour m'aider, et ça fonctionne vraiment... Prouvé Runner Geek). J’ai poussé le plus que je pouvais. OH! J’ai réussi tous les intervalles, et ce, haut la main. L’échec n’était même pas imminent. Mais Dieu que mes jambes me faisaient souffrir et j'avais l'impression que mes poumons n'étaient pas assez gros pour tout l'oxygène qui voulait y pénétrer!

Et c’est en revenant à la maison, en marchant, que j’ai réalisé le pourquoi du comment. J'étais fatiguée, exténuée serait le mot juste. Ça m’a frappée de plein fouet. Toute la semaine dernière, je me suis couchée très tard, et avec de bonnes raisons. L'homme était à la maison (pour ceux qui ne savent pas, l'homme est camionneur et s'absente sur de longues périodes). Alors, nous en profitons au maximum lorsqu'il est à la maison. Ensuite, lundi soir, F, ma grande fille voulait parler avec moi avant de se mettre au lit. J'étais déjà fatiguée, mais je ne dis jamais non à F si elle veut faire de la jasette, même si elle n’a rien de particulier à me dire. Ces moments sont de purs délices. Alors, comment dire non? Ce qui a fait en sorte que je n'ai pas eu toutes les heures de sommeil que j'aurais dû avoir dans la dernière semaine. Et mon entraînement d’hier l’a prouvé.

N’empêche que je ne regrette rien. Quand l’homme reviendra à la maison, nous en profiterons comme d’habitude. Et quand F reviendra se caler sous mes couvertures, je serai tout ouïe aussi.

Ça amène à prendre conscience qu'il n’y a pas que la course dans la vie, mais aussi que, alors qu’on s’entraîne pour un marathon, il faut parfois faire des acrobaties avec nos horaires pour ce qui domine dans nos priorités. Mes courses sont toujours très importantes pour moi, surtout 3 mois avant un marathon (déjà?!), mais il faut prendre du recul parfois. Et quoi de mieux que de le faire avec ceux que l'on aime plus que tout au monde! Et ça tombe bien finalement, parce que cette semaine, je dois ralentir en vue d’un 10 Km dimanche prochain. J’en profiterai donc pour me reposer au maximum et reprendre mes forces. Et je ne vous cache pas que je vise un "PR" (Personal record) ce dimanche, rien de moins. Je cours définitivement plus vite depuis que je m’entraîne avec J. Il n’y a alors aucune raison pour que je ne batte pas mon temps personnel.

Et ce jeudi, je cours en canicross! J'ai l'impression que ça fait des mois que je n'ai pas couru en canicross, ça va faire du bien... YAY!

Bonne semaine à tous!

RG

lundi 31 mai 2010

Mise en forme

Voici différents conseils afin d’obtenir la forme parfaite pour la course. Évidemment, il nous suffit de sortir et de courir, mais si quelque chose cloche, comme une douleur ou de la difficulté à continuer, peut-être est-ce dû à une technique non appropriée.

1. Tête

Vous devriez courir en regardant droit devant vous. Votre tête devrait être alignée avec votre colonne vertébrale. Se pencher vers l'avant fera en sorte que vous lutterez contre la gravité, ce qui vous demandera plus d'énergie inutilement. Votre tête pèse environ 13 livres. Vous ne voulez pas la « traîner ». Votre visage doit également être détendue.

2. Épaules

Gardez vos épaules détendues. Une tension quelconque dans vos épaules et votre cou vous épuisera rapidement et vous dépenserez inutilement, là aussi, de l'énergie.

3. Torse

La posture idéale du torse est décrite par plusieurs entraîneurs comme « running tall », c’est-à-dire, courir de façon à vous allonger, à vous élever le plus que vous le pouvez. Ce faisant, votre respiration sera à son maximum et mettra votre corps en position physique et mécanique optimale pour aller de l’avant.

4. Hanches

Vos hanches sont très près de votre centre de gravité et seront en parfaite position si votre tête et votre torse sont alignés de façon adéquate. Si, par contre, vous courez en vous penchant vers l'avant, vos hanches vont suivre cette posture, et vous en ressentirez les effets dans le bas de votre dos.

5. Jambes

Courir en levant les jambes le moins possible est idéal pour les coureurs de longues distances. Cela évite de dépenser inutilement de l’énergie. Au lieu de faire de grandes enjambées, il est préférable de raccourcir la foulée et d’en faire plus. L’idéal est d’effectuer au moins 180 foulées/minute. Ceci diminue l’impact sur les jambes, donc moins de stress et moins de douleur. Le fait de faire de petites foulées vous amènera à atterrir sur le milieu de votre pied, ce qui est idéal. En exécutant de grandes enjambées, le pied atterrit sur le talon, ce qui augmente le stress sur la jambe et demande beaucoup plus d’énergie pour faire la foulée suivante parce que vous êtes ralenti par l'atterrissage sur le talon. Avec de la pratique, vous remarquerez que vous prenez de la vitesse.

6. Chevilles

Vos chevilles sont d’excellents leviers en course. Essayez de sentir vos chevilles et vos mollets lorsque vous courez. Elles doivent être alignées avec le reste de votre corps.

7. Bras

Vos bras devraient être tout près de votre corps, pliés à 90 degrés et détendus. Afin de minimiser la rotation du torse, essayez de balancer vos bras d'avant en arrière et non croisés en avant de vous. Vos mains ne devraient jamais dépasser la ligne médiane afin d’éviter encore fois une perte d’énergie. Le balancement devrait être bas et la plus grande partie du travail devrait se faire avec la partie inférieure de vos bras. La partie supérieure de vos bras ne devraient pratiquement pas bouger.

8. Mains

Les mains devraient être également détendues. Essayez de toucher votre pouce avec le partie supérieure de votre index. Ceci vous évitera de fermer la main en un poing serré. Imaginez que vous avez dans vos mains quelque chose de très fragile, un oiseau par exemple, et que vous ne voulez pas l’écraser, mais que vous ne voulez pas le perdre non plus.

Conseils supplémentaires

1. Respiration

Si votre posture est parfaite, c’est-à-dire, votre corps bien aligné et droit, votre respiration sera plus facile. Essayer de relever votre poitrine; ceci facilitera le passage de l'oxygène et vous aidera à garder votre torse, épaules et cou droits. Les muscles crispés gêneront votre respiration alors, essayez de rester détendu.

2. Montées

Maintenez votre rythme et le degré de l’effort tout en raccourcissant votre foulée et en diminuant votre vitesse. L'alignement de votre corps est très important en montée afin que le maximum d'oxygène puisse pénétrer dans vos poumons. Regarder le sommet de la côte vous aidera à mieux respirer et vous motivera.

3. Descentes

Contrairement à la croyance populaire, les descentes ne sont pas si faciles qu’elles le semblent. Lors des descentes, le contrôle est plus difficile et donc, la technique se perd plus facilement. Laissez la gravité travailler avec vous. Votre foulée sera automatiquement plus grande, mais ne la laissez pas devenir trop grande afin de pouvoir garder un certain contrôle et d’éviter également une trop grande fatigue due aux coups de vos jambes sur le sol.

dimanche 23 mai 2010

Entraînement 23 mai - un entraînement à oublier!

Ouffffff, entraînement extrêment difficile aujourd'hui. Je ne sais pas si c'était dû à la chaleur, l'humidité, le fait que j'ai bu beaucoup plus qu'à l'habitude, mais rien ne fonctionnait aujourd'hui. J'ai couru pendant 2 heures et 6 minutes à une moyenne de 6'58" du km. C'est très lent pour moi. Il faut dire que la deuxième heure a été très pénible en raison de points dans le bas de mon ventre. Habituellement, je réussis à les faire passer tout en continuant la course et en prenant de grandes respirations, mais ce matin, plus je courais, plus la douleur s'intensifiait! J'ai donc pris la décision d'arrêter le temps que ça passe afin de pouvoir repartir en force, mais le problème ne s'est pas dissipé. J'ai donc marché énormément durant la deuxième heure de ma course. Et je dois absolument trouver une façon de faire passer cette douleur, question de me préparer à ce problème en course.

En fait, il est indiqué dans le titre de ce blogue que cet entraînement est à oublier, mais ce sont ces derniers qui sont les plus payants au bout du compte. Je me console en me disant ça et aussi en me disant qu'il est rare de faire deux longs entraînements difficiles de suite. Dimanche prochain devrait donc en être un bon ou je pourrai pousser plus et ainsi avoir l'impression que je n'ai rien perdu... mais tout ça est trompeur parce que même si j'ai marché, même si je n'ai pas couru comme il était prévu que je cours, un entraînement reste un entraînement et le milage que je mets sous mes pieds reste très important.

Alors, on passe à un autre appel et vite! Cette semaine, je reprends mon entraînement en force, car je ne suis plus en récupération. Je retrouve donc mes intervalles que j'aime tant, ma gang adorée de canicross et mes côtes :) Et on verra ce que la course d'aujourd'hui m'aura apporter dans les prochains jours!

Demain, cross-fit... YAY!

vendredi 21 mai 2010

Un de mes extraits préférés!

"That day, for no particular reason, I decided to go for a little run. So, I ran to the end of the road, and when I got there, I thought maybe I'd run to the end of town. And when I got there, I thought maybe I'd just run across Greenbow County. And I figured since I run this far, maybe I'd just run across the great state of Alabama. And that's what I did. I ran clear across Alabama. For no particular reason, I just kept on going. I ran clear to the ocean. And when I got there, I figured since I'd gone this far, I might as well turn around, just keep on going. When I got to another ocean, I figured since I've gone this far, I might as well just turn back, keep right on going. When I got tired, I slept. When I got hungry, I ate. When I had to go, you know, I went. My mama always said you got to put the past behind you before you can move on. And I think that's what my running was all about. I had run for three years, two months, 14 days, and 16 hours."

Forest Gump

mardi 18 mai 2010

Les bénéfices de la course à pied

Comme je suis en semaine de récupération, je me suis dit que j'allais parler des différents bénéfices de la course à pied… et croyez-moi, il y en a plusieurs!

Les bénéfices de la course à pied

1. Perte ou maintien du poids

Une étude a démontré que plus de 60 % des gens commençaient la course à pied dans le but de perdre ou de maintenir la perte de poids. Cette étude démontre également que la plupart de ces personnes continuent la course même après avoir atteint leur poids idéal. La course est une des activités physiques les mieux adaptées, car elle permet de brûler plus de calories, en un temps donné, que ne le permet la plupart des autres activités physiques. En fait, le ski de fond est l'activité physique faisant brûler le plus de calories, suivi de très près par la course à pied.

2. Prévenir la faiblesse des os et des muscles

Nos os sont conçus de façon à s’adapter à ce que nous leur demandons, c’est le jeu de l'offre et la demande. Si nous sommes assis toute la journée devant notre ordinateur, ils reçoivent le signal qu’ils n’ont pas à travailler très fort. En pratiquant une activité physique d’intensité élevée, régulièrement, comme la course à pied, non seulement le vieillissement de notre corps est ralenti, mais elle favorise également la libération de l’hormone de croissance dans le corps… des milliers de gens payent très cher pour se faire injecter cette hormone afin de rester jeunes! Il nous suffit pourtant de sortir et de courir.

3. Prévenir et guérir la maladie

La course à pied réduit considérablement les risques de maladie, entre autres, celles du cœur. Lorsque nous courons, le muscle du cœur devient plus fort et réduit la tension artérielle. La course maintient l’élasticité des artères parce que ces dernières se dilatent jusqu’à trois fois plus que la normale. Certains médecins prescrivent même la course régulière dans le traitement de maladies telles l’ostéoporose, le diabète et l’hypertension.

4. Maintien et amélioration de la santé en général

La course à pied est une des activités les plus appréciées lorsque nous voulons améliorer notre santé en général. Elle augmente le cholestérol HDL (bon cholestérol), réduit le risque de la formation de caillots dans le sang et utilise 50 % des parties des poumons qui ne sont ordinairement pas utilisées. Elle aide également à renforcer le système immunitaire en développant une concentration plus importante de lymphocytes, globules blancs qui s’attaquent aux maladies.

5. Amélioration de la confiance

Le jogging aide à améliorer la confiance en soi. L'action de courir est très simple, mais le fait de le faire régulièrement demande toutefois une certaine volonté. Plus le temps passe, plus le coureur a de la facilité à pratiquer cette activité en raison de cette volonté qui le pousse à vaincre et à surmonter les différents obstacles que nous trouvons sur notre route. Que ce soit une douleur ou une côte spécialement ardue, le fait de dépasser ce stade nous amène à croire de plus en plus en nos capacités. La course nous donne un sentiment de pouvoir et de liberté grâce au fait de savoir que nos jambes et notre corps sont assez forts pour nous aider à surmonter les obstacles et épreuves rencontrés. C’est encore plus vrai pour les personnes qui commencent la course dans le but de perdre du poids et y parviennent.

6. Soulagement du stress

Le fait de prendre, pour soi, le temps d’aller courir est déjà un soulagement du stress. Que ce soit parce qu’on court en pensant à nos problèmes ou bien parce que nous nous en éloignons, la tension finit par tomber au fur et à mesure que les Km fondent sous nos pieds. Les sessions de course en intervalles sont excellentes pour évacuer la colère ou un trop plein d'énergie négative accumulée.

7. Euphorie du coureur (runner’s high)

La course libère les endorphines agissant comme analgésique. Plus il y a d’endorphines, plus le sentiment d’euphorie est intense. Plusieurs études ont été faites afin de prouver que c’était bel et bien une affaire d’endorphines. Des chercheurs allemands l’ont démontré, par imagerie cérébrale. Ces experts en médecine nucléaire, neurologie et anesthésie de la Technische Universitt München et de l'Université de Bonn ont réussi à démontrer pour la première fois qu'il y a, lors de la course à pied, un afflux d'endorphines dans certaines régions du cerveau lié à l'humeur et à l'émotion. Quand l’euphorie du coureur est à son paroxysme, le coureur a l’impression de littéralement voler. Ce ne sont pas tous les coureurs qui expérimentent cet état, mais lorsque cela arrive, on nous promet que rien ne peut battre ce sentiment... j'attends mon tour avec impatience!

8. Formation de l’esprit

Dans le même ordre d’idées que ce qui est relevé au point 5, la course à pied nous aide à apprendre la concentration et la détermination. La volonté et la force dont nous avons besoin afin de venir à bout d'une session d'entraînement, spécialement difficile, renforcent notre esprit et nous suit dans tous les aspects de notre vie.

9. Amélioration de la coordination

Même si la course est un sport assez simple, le fait de courir demande quand même un minimum de coordination, surtout dans la course sur des sentiers. La surface est rarement plate et unie, combinée à des obstacles tels les roches et racines d'arbre font de la course, spécialement celle en sentier, une activité requérant un minimum de coordination. Les coureurs s’exerçant sur ces surfaces apprennent rapidement à contrôler leur corps afin de prévenir les chutes.

10. Versatilité

Il n’y a pas beaucoup de sports qui ne demande qu’un minium d’équipement comme la course à pied. Les Anciens de la Grèce vous diraient même que vous n’avez besoin de rien, eux qui couraient et participaient aux Jeux Olympiques (JO) sans porter de souliers de course (la course pieds nus connaît un regain de nos jours… sujet d’un futur blogue). Tout ce que ça prend est une bonne paire de souliers de course et nous sommes prêts à courir!

Voici une phrase que j’aime bien : « The world is your gym, go re-discover it. ».