lundi 8 novembre 2010

Les petits bonheurs de la course

En fin de semaine, je me suis perdue en course, avec mon partenaire de course préféré, Lewis, mon boxer blanc.

Nous sommes sortis courir samedi matin en ayant l’intention de courir jusqu’à ce que la fatigue s’empare de nous. Ça faisait 2 jours qu'il pleuvait et comme je ne sors pas courir à la pluie lorsque les températures baissent, question de ne pas attraper un coup de mort, nous avions l'intention d'en profiter au maximum. Il y a une trail pas très loin de chez moi et je dirais que c'est l'endroit que nous privilégions le plus. Même quand je m'entraînais cet été pour le marathon, j'y allais très souvent. C'est en ville, mais comme c'est un petit boisé, on a l'impression d'être en pleine nature.

La trail n’étant pas spécialement longue, nous avons décidé de continuer sur la piste cyclable pas très loin et d’aller explorer un nouveau terrain de course. Le soleil était au rendez-vous avec un petit vent du nord comme on les aime en course.

Au bout de 8.5 km, Lewis commençant à se fatiguer, nous avons décidé de rebrousser chemin. Sur le retour, un sentier à gauche dans un boisé a attiré mon attention. Quiconque me connait un tantinet soit peu sait que je suis toujours partante pour une nouvelle découverte, spécialement en pleine nature. Nous avons donc emprunter ce sentier dans ce boisé au beau milieu de la ville. Il y a avait plein de sentiers qui s’entrecroisaient et nous avions l’embarras du choix. Comme je ne savais pas où ce sentier aboutirait, je me suis dit qu’il valait mieux y aller en ligne droite. Nous avons couru jusqu’à arriver dans un parc pour enfants, que je n'avais jamais vu. Nous avons fait un court arrêt, question de se promener un peu dans ce parc désert et reprendre notre souffle. Lorsque est venu le temps de rebrousser chemin, je me suis aperçu qu'il y avait plusieurs sentiers et je n’avais aucune idée de celui emprunté un peu plus tôt. J’y suis allée de mon bon jugement, Lewis ne voulant pas trop m’aider, question de rester le plus longtemps possible dans la nature à essayer de décoder toutes les odeurs qui lui passaient sous le nez!

Nous avons dû tourner en rond pendant une trentaine de minutes. Tous les sentiers que nous empruntions n’étaient pas les bons. Mon visage se faisant fouetter quelques fois par de longues tiges de blé. Ça n’a pas été le cas pour Lewis qui lui, était juste de la bonne hauteur pour passer sous ces tiges en courant sur le passage tapé par ceux qui s’y étaient aventuré avant nous. À un moment, au bout d’une vingtaine de minutes de recherche je dirais, nous avons gravit une butte qui menait dans un stationnement d’autobus scolaire. Je savais exactement où se trouvait cette entreprise. Je pensais bien mettre fin à mes recherches quand je me suis aperçue que le stationnement était clôturé... aucun trou pour pouvoir passer au travers et atteindre le grand boulevard. Nous avons donc rebroussé chemin, de nouveau dans la jungle!

Lorsque j’ai vu des tracteurs à l'arrière d'un édifice, je me suis dit que cette fois-ci, c’était la bonne. Nous avons aboutit dans une petite rue. Vers la gauche, un projet domiciliaire et vers la droite, une lumière de circulation. J'espérais vraiment que cette lumière annonçait le boulevard de mes recherches. Ce qui fut le cas.

Va-t-il falloir sortir courir avec une boussole? C’est une idée, et elle n’est pas pour me déplaire!

C’est ça aussi, les petits bonheurs de la course à pied.

RG

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