mardi 23 novembre 2010

Rogaine avec ma filleule adorée.

Dimanche dernier, ma collègue de travail et son mari, aussi partenaires de course lors du rogaine d’Ottawa, ont organisé un rogaine. L'organisateur était en fait le mari, surnommé récemment "Le Monstre" par ma collègue, son épouse. Pourquoi Le Monstre? Parce qu’il est devenu accro à la course en orientation. N, ma collègue de travail, m’a dit qu’il s'était mis en tête de gagner les prochains rogaines dans la catégorie mixte. Hummm, que dire de plus, sauf peut-être, bonne chance N!

Toujours est-il que pour faire le rogaine organisé par Le Monstre, j’ai décidé d'y aller avec Papout, qui fêtera bientôt ses 5 ans. Elle aime courir, enfin, c’est ce qu’elle me dit lorsqu’elle est avec moi et un rogaine est comme une chasse aux trésors, alors, je me suis dit que ce serait une belle expérience pour elle. N m’avait également confirmé qu’il y aurait d’autres enfants avec leur parents.

Je suis allée chercher Papout le samedi afin qu'elle couche chez nous et ainsi qu’on perde moins de temps pour se rendre sur les lieux du rogaine, qui était à une quinzaine de minutes de chez moi. Samedi soir, nous avons mangé du spaghetti, sauce maison, évidemment! Quoi de mieux que des pâtes pour emmagasiner de l'énergie. Coucher à 20 h 30. Bon, je sais que pour un enfant, c'est pas très tôt, c'est peut-être même un peu tard, mais fallait quand même profiter des beaux moments ensemble!

Petite parenthèse… juste avant de se laisser aller dans les bras de Morphée, Papout m’a fait une déclaration d’amour, qui mot à mot, était celle-ci : Moi, je suis amoureuse de toi. Ce sont ces petits moments là qui font la vie belle... mais, vraiment belle!

Lever du corps à 7 h 30… 7 h 30!? Les enfants ne sont-ils pas censés être debout avant l'aube? J'ai paressé pendant plus d'une heure dans le lit avant que mademoiselle ouvre ses petits yeux de princesse. Déjeuner aux rôties au Nutella. Encore des glucides pour la course! Promenade avec les chiens. Habillement en vue du rogaine. Mise en place de bandeau de course. Sur celui de Papout, c’était écrit « Will Run For CHOCOLATE ». Préparation d’une « chamouiche » à la confiture pour la course. Remplissage des bouteilles d’eau. Et enfin, prêtes à partir.

Journée parfaite pour un rogaine. Le soleil était éclatant et on pouvait presque dire qu’il faisait chaud. Le coup d’envoi de la course a été donné avec un léger retard, et je dois dire que malgré ce petit bémol, si ç’en était un, l’organisation était parfaite… plus que parfaite même. Le Monstre avait bien fait, il avait pensé à tout et même à de petits détails qui ont fait toute la différence. Un détail pour lequel je lui suis très reconnaissante est celui d’avoir placé des checkpoints près de la ligne de départ et d’arrivée. Grâce à cet élément, nous avons pu ramasser beaucoup plus de points que ce que je pensais au départ.

Papout m’a agréablement surprise. Je savais qu’elle serait capable de courir pendant un moment, mais elle a couru beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais. Et pendant une bonne partie de la course, c’est elle qui a traîné son petit sac à dos, contenant la fameuse « chamouiche ». En début de course, il y avait une famille de 4 membres qui nous suivait, ou devançait de près. La maman et le papa à la course, le plus vieux sur sa bicyclette et le plus jeune, dans le stroller. Lorsque Papout les voyait se rapprocher de nous, ou bien lorsqu'ils avaient pris un peu d'avance, elle me regardait et criait « Marie Pooh, on court! ». Alors, elle se mettait à courir de toutes ses forces avec ses petites jambes et ses petits bras qui l’aidaient dans sa cadence. Elle était belle à voir!

Nous avons réussi à ramasser les points de 6 checkpoints! Après avoir ramassé le dernier, nous avons regardé la carte et avons convenu d'un commun accord de retourner vers la ligne d'arrivée, domicile de N et du Monstre, et que si nous en avions le temps, d'aller en ramasser d'autres, nous irions. À ce stade-là, elle était fatiguée. Sa fatigue était également probablement due au fait que, pour revenir, nous n'avions plus de checkpoints à visiter, donc, le temps paraissait probablement plus long pour elle. Ce sera à penser pour le prochain rogaine. Vite, la « chamouiche » pour avoir la force de revenir!

Nous avons été les premières à revenir et avons été sur le parcours 47 minutes! Je suis très, très fière de ma Papout. Dès l’arrivée, Le Monstre nous attendait avec des bouteilles d’eau et… du chocolat que nous avons dégusté bien assises sur le perron en attendant les autres coureurs, qui franchement, n'étaient pas très rapides. On se sentait dans une classe à part Papout et moi!

Lorsque tous les coureurs furent enfin arrivés, nous sommes entrés à l'intérieur pour savourer un bon spaghetti maison, gentiment préparé par Le Monstre. Vraiment, si tous les monstres pouvaient prendre exemple sur lui, la vie serait beaucoup plus facile! Et pour le dessert, gâteaux et biscuits, encore une fois, faits maison.

Par la suite, nous sommes descendues dans le sous-sol où une compétition de petites voitures se déroulait. Papout a pratiqué un peu d’escalade sur le mur d’escalade du Monstre et nous sommes rentrées à la maison.

Ah, quelle belle journée! À refaire aussitôt à la prochaine occasion.

Papout, je suis très fière de toi. Tu me surprends chaque fois que je te vois. Lâche pas ma petite princesse d’amour XXX

N et Le Monstre, un très gros merci pour cette belle journée et votre accueil chaleureux. J'espère que nous serons invitées à vos prochains rogaines! XX

RG

jeudi 18 novembre 2010

Prochaine course

Demi-marathon hypothermique le 19 février 2011. Ça fait 2 ans que je veux faire cette course. L'an passé, je voulais la faire, mais je ne m'étais pas assez préparé physiquement. Disons que ça m'a pris du temps a recommencer à courir régulièrement après le demi-marathon de Montréal en 2009. C'était plutôt au fil de mes humeurs.

Mais voilà, mon inscription est faite alors, je n'ai plus le choix.

Donc, entraînement d'hiver... YAY! J'adore courir l'hiver. Quoique je ne me suis jamais entraînée l'hiver pour une course en particulier, alors j'ai bien hâte de voir ce que ça donnera. Les longues sorties vont être particulièrement intéressantes!

En même temps, ça va donner le coup d'envoi de la saison 2011. Parce qu'Ottawa et Montréal sont en vus, et en full s'il vous plaît!

À suivre...

RG

lundi 8 novembre 2010

Les petits bonheurs de la course

En fin de semaine, je me suis perdue en course, avec mon partenaire de course préféré, Lewis, mon boxer blanc.

Nous sommes sortis courir samedi matin en ayant l’intention de courir jusqu’à ce que la fatigue s’empare de nous. Ça faisait 2 jours qu'il pleuvait et comme je ne sors pas courir à la pluie lorsque les températures baissent, question de ne pas attraper un coup de mort, nous avions l'intention d'en profiter au maximum. Il y a une trail pas très loin de chez moi et je dirais que c'est l'endroit que nous privilégions le plus. Même quand je m'entraînais cet été pour le marathon, j'y allais très souvent. C'est en ville, mais comme c'est un petit boisé, on a l'impression d'être en pleine nature.

La trail n’étant pas spécialement longue, nous avons décidé de continuer sur la piste cyclable pas très loin et d’aller explorer un nouveau terrain de course. Le soleil était au rendez-vous avec un petit vent du nord comme on les aime en course.

Au bout de 8.5 km, Lewis commençant à se fatiguer, nous avons décidé de rebrousser chemin. Sur le retour, un sentier à gauche dans un boisé a attiré mon attention. Quiconque me connait un tantinet soit peu sait que je suis toujours partante pour une nouvelle découverte, spécialement en pleine nature. Nous avons donc emprunter ce sentier dans ce boisé au beau milieu de la ville. Il y a avait plein de sentiers qui s’entrecroisaient et nous avions l’embarras du choix. Comme je ne savais pas où ce sentier aboutirait, je me suis dit qu’il valait mieux y aller en ligne droite. Nous avons couru jusqu’à arriver dans un parc pour enfants, que je n'avais jamais vu. Nous avons fait un court arrêt, question de se promener un peu dans ce parc désert et reprendre notre souffle. Lorsque est venu le temps de rebrousser chemin, je me suis aperçu qu'il y avait plusieurs sentiers et je n’avais aucune idée de celui emprunté un peu plus tôt. J’y suis allée de mon bon jugement, Lewis ne voulant pas trop m’aider, question de rester le plus longtemps possible dans la nature à essayer de décoder toutes les odeurs qui lui passaient sous le nez!

Nous avons dû tourner en rond pendant une trentaine de minutes. Tous les sentiers que nous empruntions n’étaient pas les bons. Mon visage se faisant fouetter quelques fois par de longues tiges de blé. Ça n’a pas été le cas pour Lewis qui lui, était juste de la bonne hauteur pour passer sous ces tiges en courant sur le passage tapé par ceux qui s’y étaient aventuré avant nous. À un moment, au bout d’une vingtaine de minutes de recherche je dirais, nous avons gravit une butte qui menait dans un stationnement d’autobus scolaire. Je savais exactement où se trouvait cette entreprise. Je pensais bien mettre fin à mes recherches quand je me suis aperçue que le stationnement était clôturé... aucun trou pour pouvoir passer au travers et atteindre le grand boulevard. Nous avons donc rebroussé chemin, de nouveau dans la jungle!

Lorsque j’ai vu des tracteurs à l'arrière d'un édifice, je me suis dit que cette fois-ci, c’était la bonne. Nous avons aboutit dans une petite rue. Vers la gauche, un projet domiciliaire et vers la droite, une lumière de circulation. J'espérais vraiment que cette lumière annonçait le boulevard de mes recherches. Ce qui fut le cas.

Va-t-il falloir sortir courir avec une boussole? C’est une idée, et elle n’est pas pour me déplaire!

C’est ça aussi, les petits bonheurs de la course à pied.

RG

vendredi 5 novembre 2010

Hibernation d'une coureuse

5 novembre 2010. Pas de course en vue, rapprochée je veux dire. Il y a toutes les courses de 2011, mais d'ici à la fin de l'année, rien.

Je suis en train de lire le livre de Danny Dreyer, ChiRunning. Je crois en avoir déjà parlé dans un autre blogue. La clinique de course que j'ai faite avec Jacqueline Gareau était basée sur ce livre (d'ou l'achat du livre en question). C'est un livre très intéressant, un livre qui vante sa technique injury free. En gros, c'est revenir à la posture de course que les enfants ont, que NOUS avions lorsque nous étions nous même enfant. Sans stress, sans pression, sans contraintes, sans responsabilités. Juste courir pour le plaisir.

Il y a plusieurs exemples dans le livre pour expliquer les différentes techniques de base pour pratiquer le ChiRunning. Il y en a un qui m'a spécialement interpeller, je ne sais pas trop pourquoi parce que cet exemple inclut un plongeon à la piscine publique et comme je ne suis pas une plongeuse... Mais dans le fond, cet exemple est applicable dans plusieurs activités enfantines.

Imaginez que vous êtes à la piscine publique et que vous jouez, avec vos amis et les enfants présents, à sauter sur le plongeon. Il y a plusieurs enfants et vous devez attendre en ligne afin que tous les enfants puissent plonger à tour de rôle. À un moment, vous êtes dans la piscine et regardez en direction du plongeon. PERSONNE! Vite, vous vous dépêchez à sortir de la piscine et partez à courir aussi vite que vos petites jambes le permettent pour atteindre le plongeon. Vous entendez au loin, très loin, une voix venue d'une autre planète... "on marche!!!". Zut, le sauveteur. Vous avez le choix, si vous faites la sourde oreille et continuez à courir, vous risquez de vous faire sortir et vous pourrez dire adieu au plongeon. Alors vous décidez de marcher, ou plutôt "marchir", entre la marche et la course. Vous avez alors LA posture idéale pour courir. Votre corps est penché vers l'avant, vos jambes font une roue en arrière de votre centre de gravité, votre regard est droit devant vous, vos bras aident vos jambes dans leur cadence, vos épaules sont vers l'avant et comme, logiquement, votre cadence est accélérée, vos pieds atterissent sur leur milieu et non sur leur talon ni sur leurs orteils.

Alors voilà ce que je ferai en période d'hibernation. Je pratiquerai cette technique. C'est fou, mais j'ai déjà mis cet exemple en pratique en imaginant que j'étais à la piscine publique et que je me dépêchais et ça fonctionne vraiment. Le plus difficile est de garder le focus. Un bon truc de l'auteur est de mettre le chronomètre de la montre toutes les 10 minutes afin de nous rappeler de ramener le focus sur notre forme, sur notre posture. Au début, c'est difficile et ça ne dure pas longtemps, mais au fur et à mesure que les pratiques se multiplient, les périodes de focus rallongent naturellement.

Il y a plein de focus dans le livre à pratiquer. De la tête aux pieds. Il s'agit en fait d'en prendre 1 ou 2 et de les pratiquer pendant une sortie. La sortie suivante, on prend les mêmes ou bien on en prend d'autres. C'est selon ce que votre "Body Sensing" ressent.

En fin de semaine, massage avec la grande Jacqueline Gareau. J'ai hâte, pour le massage bien sur, mais surtout pour être en présence de cette grande dame. Elle dégage tellement de positivisme, de dynamisme... c'est énergisant d'être en sa présence. La semaine prochaine, soit le cours en orienteering ou la sortie en trail. Pourquoi faut-il faire des choix si déchirants?!

En attendant, je continue de courir... courir parce que je ne veux pas perdre ma place dans le rang pour le plongeon à la piscine publique.

RG

Rogaine

Rogaine : Rugged Outdoor Group Activity Involving Navigation and Endurance

La semaine dernière, j’ai fait mon premier rogaine… and I had the time of my life!!

Un rogaine est en fait une course en orientation, mais contrairement à cette dernière, les checkpoints n'ont pas à être ramassés dans un ordre prédéterminé. Chaque équipe y va de son propre parcours que nous déterminons en début de course lorsque les cartes sont données à chaque équipe. C’est à ce moment que nous apprenons où se déroulera la course, combien de checkpoints il y a sur le parcours, et tous les autres détails nécessaires à la course.

Les cartes ont été distribuées vers 8h45 le matin et le départ était prévu à 9h15. Nous avions donc, mes partenaires de course et moi, N et D, 30 minutes pour l'étudier et déterminer le meilleur parcours pour amasser le plus de points possible. Chacun des checkpoints ont une valeur différente, souvent déterminée par la difficulté à trouver ces derniers. Un checkpoint situé sur le sommet d’une colline abrupte en pleine forêt paiera beaucoup plus qu’un checkpoint situé dans la ville.

Nous sommes donc tous partis, remplis d’énergie, sur le coup de 9h15. Les équipes sont à peu près toutes parties dans la même direction, mais déjà quelques minutes après le départ, on voyait que la masse se dispersait. Les premiers checkpoints ont quand même été assez faciles à repérer étant donné qu’ils étaient situés dans la ville. Lorsque fut le temps d'entrer dans le parc de la Gatineau, là même où se déroulait la course, le vrai plaisir a commencé. Au début, lorsque N m'en avait parlé, je croyais que les checkpoints seraient plus faciles d’accès. J’entends par là, dans la forêt, bien sûr, mais quand même accessibles du point de vue humain… sur 2 jambes et avec l’aide des 2 bras. Mon physio m’en avait également parlé souvent parce qu’il fait souvent des courses en orientation et j'avais l'impression que c'était comme une randonnée dans la forêt, avec des buts précis, les checkpoints. Je me suis rendue compte en faisant cette course que certains checkpoints ne sont pas si accessibles. En fait, non, ils sont accessibles. C'est plutôt la façon de se rendre qui peut parfois demander des talents d'acrobate.

À un moment, sur notre trajectoire, il y avait un amas de branches et de troncs d’arbre, tous empilés un peu à la façon d'un énorme barrage à castor. Je ne me souviens même plus si c'était un marécage sous cette pile de bois. Toujours est-il que nous avons dû traverser cet amas, parfois assis, parfois à quatre pattes, parfois en équilibre sur nos deux pieds. Nous avons dû perdre une bonne demi-heure à cet endroit, le temps que nous traversions tous. Rendue à la toute fin de ma traversée, je suis tombée, face première contre terre/eau/bouette/herbe (j'ai oublié de spécifier que je n'avais pas les bons souliers pour ce genre de course. Je portais mes souliers de route et je peux affirmer qu'ils sont très glissants due à la semelle en caoutchouc. Bref, toutes les fois que je devais monter ou descendre dans la forêt, je prenais du retard sur mes partenaires parce que je devais faire très attention pour ne pas perdre pied et débouler)!

À un autre moment, nous avons fait de l’escalade, mais attention, de l’escalade pure! Je crois avoir entendu N dire que nous avons monté à 120 mètres d’altitude sur quelques mètres de longueur. Le genre de falaise avec roches et troncs d’arbre qui poussent de façon difforme. Le genre de falaise qu’habituellement est contournée.

J’ai adoré mon expérience et compte bien recommencer aussitôt que j'en aurai la chance. Je crois que le prochain rogaine sera à Morin Heights au printemps. La fin de semaine du 12 novembre, il y a un espèce de cours sur les rogaines avec un grand champion québécois, celui d'ailleurs qui a gagné le rogaine de Gatineau. J’aimerais beaucoup y aller, mais il y a aussi l’entraînement sur trail au Mont Orford qui me brûle d’envie d’y aller. Je verrai la semaine prochaine… ça va également dépendre de Amoureux, s’il sera à la maison ou pas.

Si quelqu’un veut faire de l’orienteering ou un rogaine, vous savez ou me trouver!

RG