mardi 3 août 2010

Lentement, mais sûrement.

God it feels good to be running again!

Je suis officiellement de retour à la course depuis dimanche matin. Ma session d’entraînement : 5' marche/2' course/1' marche/2' course/5' marche. Comme une vraie débutante. J'ai croisé des coureurs et j’ai dû me pincer pour ne pas les suivre. Hier, j’ai fait le même entraînement, en remplaçant les 2' course par des 4' course. Ça s’en vient! Aujourd’hui, journée de récupération. Récupérer quoi? Je n'en sais trop rien, mais apparemment, j’en ai besoin. Ça tombe bien, aujourd’hui, c'est la flotte! Le sentiment d'épuisement physique me manque.

On sait que la course est une drogue. On sait qu'on ne peut pas arrêter. On sait que c'est ce qu'on aime faire plus que tout, nous les coureurs, mais je crois que c'est lorsque nous sommes en arrêt « obligatoire » qu'on en prend vraiment conscience. Le côté positif, parce qu’il faut bien en trouver un, est que j’en ai profité pour faire certaines choses que je n'ai jamais le temps de faire autrement.

Je lis beaucoup sur le sujet des blessures ces temps-ci. Premièrement, comme je ne cours pas, ou… presque pas, j'ai plus de temps devant moi comme jamais auparavant et, comme je suis moi-même blessée, je dois trouver le plus de renseignements possible sur le sujet. Il y a toute une panoplie de blessures. Je n’avais jamais imaginé qu’il y en avait autant. C’est le même principe que lorsqu’on achète une nouvelle auto. On voit le même modèle partout alors qu’avant d'en faire l'achat, on n'en voyait pas ou peu. Et je me rends compte que la plus grande difficulté des coureurs blessés est la culpabilité, l'angoisse des Km qui ne s'accumule pas. Bon, comme je ne suis pas la seule ni la première à vivre une blessure, je me dis que cet arrêt ne sera pas si pire que ça et puis, contrairement à bien des coureurs, mon arrêt aura été de courte durée, une grosse semaine! En courant les 2 derniers jours, j'ai également pris conscience du principe du « Taper ». J’ai couru les quelques minutes de course plus rapidement que d’habitude avec le même effort que lorsque je cours en vitesse naturelle. Peut-être est-ce que ma chance de pouvoir terminer le marathon en un temps convenable serait de miser sur ce principe? Je me le demande.

Je retourne chez le physio ce soir. Je ne crois pas vraiment en avoir besoin, surtout que je ne respecte pas du tout son plan d'entraînement pour le retour à la course. Je fais plutôt ce que mon coach me dit de faire. Le plan de mon physio était étalé sur 3 semaines et était très progressif. Il me faisait commencer la semaine dernière tandis que mon coach m’a fortement conseillé de ne recommencer que lorsque je ne sentirai aucune douleur dans ma jambe. C’est ce que j'ai fait. Mon retour à la course avec mon coach se fait beaucoup plus rapidement dans ces conditions.

La morale de ce blogue : Tout vient à point à qui sait attendre.

RG

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